La présidente de l’ACFAV rejette les accusations de malversations financières et de racisme au sein de son association, elle s’en prend aux « pratiques journalistiques douteuses ». Confirmant le licenciement « pour faute grave » du directeur, « un manager toxique », elle demande « pourquoi il n’a pas saisi le tribunal au lieu de venir voir Mayotte la première » ? Sophiata Souffou accuse le directeur de « s’être fait payer des primes, qu’il se versait lui-même », et d’avoir embauché sa femme « sans aucune qualification ni diplôme, que des mensonges ».
S’agissant des comptes de l’ACFAV, la présidente souligne qu’il n’y a « aucune irrégularité. Le commissaire aux comptes les a validés. Nous avons touché beaucoup de subventions de l’Etat, oui ; c’est pour les actions que nous allons engager ». L’ACFAV est chargée des enquêtes sociales lors des destructions de bidonvilles.
« Je suis une entrepreneure éclairée» conclut Sophiata Souffou, « j’ai restauré un climat de confiance et tout se passe super bien».
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