En Nouvelle-Calédonie, 210 846 électeurs sont appelés à voter le dimanche 26 mai pour renouveler les députés français au parlement européen. La propagande officielle est mise sous pli à Nouméa depuis jeudi.
Sheïma Riahi et Clarisse Watue, avec Françoise Tromeur •
Les panneaux d'affichage posés devant les bureaux de vote n'ont pas disparu après les provinciales. Leur nombre a même augmenté en prévision du scrutin suivant. C'est qu'à peine une journée de vote terminée, une autre se profile: les électeurs calédoniens sont appelés aux urnes pour les européennes, le dimanche 26 mai.
Une circonscription unique
Le haut-commissariat et les mairies se retrouvent une fois de plus sur le pont électoral. Cette fois, pas moins de 34 listes ont été déposées, sachant que ces élections sont marquées par le retour des huit circonscriptions inter-régionales à la circonscription unique. En 2014, le Calédonien Maurice Ponga a été élu député européen pour le Pacifique.
C'est reparti pour la mise sous pli
Côté logistique, la salle d'honneur de la mairie de Nouméa accueille de nouveau la mise sous pli de la propagande officielle, depuis jeudi. La Mission d'insertion des jeunes a encore recruté 200 volontaires. Ils doivent cette fois préparer six millions de documents, pour effectuer 210 846 envois.
«C'est moins fatigant que les élections provinciales, étant donné que les enveloppes sont plus grandes», relève Séverine Caland, l'une des volontaires à la mise en pli. «On n'est pas obligés de plier les papiers.» «C'est la première fois, du coup, je trouve ça un peu difficile, note à l'inverse Landry Kolivai. Mais comme eux étaient déjà là les trois premier jours, ils ont la main. Du coup, je suis aux enveloppes, c'est plus simple.»
Format des enveloppes
La tâche s'avère également fastidieuse pour la vingtaine d'agents de l'OPT qui se chargent de récupérer et d'amener à bon port les enveloppes. «C'est beaucoup de manutention manuelle, de tri manuel, pour ces enveloppes pour les européennes: leur format ne permet pas un traitement en machine de tri, contrairement à celles des provinciales», souligne Serenella Bonino, chef du centre de traitement postal.
Le reportage radio de Clarisse Watue.
Appel à imprimer
Une particularité de ce scrutin : comme l'impression est à la charge des candidats, et que certains n'ont pas assez de moyens, certaines listes n'en diffuseront pas mais demandent à leurs électeurs potentiels de les imprimer eux-mêmes.
Le reportage télé de Sheïma Riahi et Michel Bouilliez.
Pour rester dans le thème, à Nouméa, le lycée Lapérouse termine sa onzième semaine de l’Europe. Elle s'est traduite par de la lecture, des quizz, des chants, des danses ou à travers la gastronomie. En terminale, il est possible de passer un bac mention européenne.
Les explications de Françoise Rouam-Sim, professeur d’histoire-géographie au lycée Lapérouse. Elles sont recueillies par Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry.