Au calendrier politique 2023 en Nouvelle-Calédonie

Le Congrès de Nouvelle-Calédonie tient sa première séance publique de l'année ce mardi 10 janvier, à Nouméa. 

Rentrée politique

Vu l'ordre du jour (transfert de l'aide médicale gratuite et textes miniers), cette sorte de rentrée politique s'annonçait agitée. Dès la semaine dernière, l'AMG a d'ailleurs causé des échanges de piques par conférences de presse interposées, entre Calédonie ensemble et les Loyalistes.
Plus discrète, l’installation des groupes de travail annoncés lors de la Convention des partenaires. Le troisième sera lancé ce mercredi, sur le thème"développement économique, emploi et grands investissements". Les conclusions de ces ateliers, nécessaires à l'élaboration du projet d'avenir, sont attendues d’ici le milieu d'année. 

Congrès du FLNKS

Un rendez-vous politique est attendu au tournant, par les indépendantistes mais aussi du côté des loyalistes et de l'Etat puisque les questions d'avenir institutionnel sont en toile de fond, avec annonce attendu d'un positionnement pour la suite des discussions : le congrès annuel de FLNKS. Assorti d'un congrès populaire, il pourrait avoir lieu fin février, dans le Sud de la Grande terre.  
Le Rassemblement doit se doter d'un nouveau président, après la démission de Thierry Santa en décembre dernier. Un congrès électif qui devrait se tenir en mars ou avril. En attendant, Alcide Ponga assure l'intérim. 

Sénatoriales et spectre des provinciales

Juillet sera l’occasion de commémorer les quarante ans de la réunion de Nainville-les-Roches - la table ronde s'est ouverte le 8 juillet 1983 - et la toute première reconnaissance des victimes de l’Histoire. En juillet-août, le renouvellement du bureau au Congrès devrait agiter la classe politique.

Septembre verra les élections sénatoriales, afin de renouveler la moitié des membre de la chambre. Dont les deux sénateurs calédoniens, sièges occupés par Pierre Frogier (groupe Les Républicains) depuis 2011 et Gérard Poadja (groupe Union centriste) depuis 2017. Il s'agit d'un scrutin indirect, c'est un collège de grands électeurs qui se prononcera. 

Le 24 septembre, cela fera 170 ans que la France a pris possession de la Nouvelle-Calédonie. Quant à la fin de l’année, elle devrait être animée par la campagne pour les provinciales de 2024, sauf modification du calendrier.