Les voyageurs impatients ont repris le chemin des guichets des compagnies aériennes. Avec l'annonce de la réouverture du ciel aux vols commerciaux, mercredi 1er décembre, ils s'apprêtent à retrouver la voie des airs.
Parmi les premiers clients d'Aircalin, Mireille Leu. Elle et sa famille ont décidé de passer les fêtes en Polynésie Française. Elle est venue tôt, ce jeudi 2 décembre, acheter les billets d'avion. "Enfin nous pouvons venir prendre nos billets. Cela fait 2 ans que nous attendons d'aller voir la famille, sur Tahiti. Cela nous fait un souffle", explique-t-elle.
Besoin de précisions
D'autres ont été plus réactifs. Ils ont acheté leur billet d'avion sur internet et sont venus en agence pour en savoir plus sur le protocole sanitaire en vigueur sur Aircalin. "Je suis venu prendre des renseignements. J'ai attrapé la Covid-19 et je me suis renseigné par téléphone, mais comme cela n'est pas terrible par téléphone, je préfère me rendre sur place", témoigne Errol Boano.
Pour cette reprise des vols commerciaux, Aircalin assure qu'il n'y aura pas de hausse des prix. "Nous avons quatre vols vers Tokyo avec des correspondances de nos partenaires vers Paris, qui opèrent dès maintenant. Deux vols supplémentaires sont également prévus, les 16 et 27 décembre", renseigne William Le Grand, directeur général adjoint aux affaires commerciales de la compagnie aérienne. "A partir du mois de janvier, nous aurons entre cinq et six vols hebdomadaires pour la desserte de la Métropole, dans les deux sens", poursuit-il.
Deux vols pour l'Australie, dès janvier
"A partir du 23 décembre, nous reprenons la route vers de la Polynésie Française, avec un vol hebdomadaire vers Tahiti. Et puis nous assurerons la desserte de Sydney, à partir du mois de janvier, avec deux vols par semaine, dont un qui sera exclusivement réservé aux évacuations sanitaires et au cargo", complète le cadre. Aircalin précise que, pour l'instant, les règles sanitaires ne permettent pas de reprendre des vols commerciaux vers Auckland, Brisbane et le Vanuatu.
Retrouvez le reportage, sur place, de Dave Waheo-Hnasson et Carawiane Carawiane :