Mauvaise nouvelle, l'anopheles bancroftii semble s'être installé durablement en Nouvelle-Calédonie. Détecté en milieu d’année 2017 vers Tontouta, ce moustique a été repéré ailleurs sur la Grande terre.
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Le climat calédonien semble plutôt réussir à l’anopheles brancroftii. Et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle. Ce moustique, souvenez-vous, avait été découvert en milieu d'année dernière, du côté de Tontouta. Et les gros moyens déployés n’ont pas suffi à le faire disparaître du Caillou: l’insecte a été repéré à d’autres endroits de la Grande terre. Le lundi 13 août, trois nouveaux individus étaient ainsi identifiés à Boulouparis.
Le reportage télé de Caroline Antic-Martin et Laura Schintu.
Le reportage radio de Coralie Cochin.
Le reportage télé de Caroline Antic-Martin et Laura Schintu.
A La Ouenghi
«Ces moustiques ont été capturés le long de la rivière La Ouenghi, détaille Nicolas Pocquet, entomologiste à l’institut Pasteur. C’est à peu près à douze kilomètres de la zone où on les avait capturés l’année dernière.» Les scientifiques en concluent, entre autres, que l’anopheles brancroftii s’est reproduit, «puisqu’on en retrouve à distance: les moustiques, ça ne vit pas un an».Vigilance
Très présent en Australie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ce moustique peut transmettre des maladies graves, comme le paludisme ou la filariose lymphatique. La vigilance s’impose, donc… Même si les informations à son sujet ne le présentent pas comme un vecteur majeur. Et pour transmettre le paludisme, il faudrait qu’un moustique femelle pique un malade atteint du parasite. Deux ou trois cas de «palu» sont recensés chaque année en Calédonie. Des cas à chaque fois importés de pays étrangers.Le reportage radio de Coralie Cochin.