Le gouvernement néo-zélandais a tranché. Face à la propagation du variant Delta en Australie, il a décidé de fermer provisoirement la bulle de voyage mise en place entre les deux pays. Une fermeture pour au moins deux mois qui intervient dès minuit ce 23 juillet.
Le variant Delta en cause
La menace est trop importante. Après avoir réuni hier les ministres de la santé et du Covid-19, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé ce vendredi la suspension de la bulle de voyage entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande mise en place en avril dernier. En cause, le Covid-19 et la propagation du variant Delta en Australie depuis plusieurs semaines. Jacinda Ardern ne veut pas fait peser ce risque sur ses concitoyens.
La suspension globale prend effet à minuit ce soir. Elle était déjà en cours pour les Etats de New South Wales, du Victoria et de South Australia.
Rapatrier les Néo-Zélandais
Des vols seront organisés les sept prochains jours pour rapatrier les Néo-Zélandais qui le souhaitent et qui se trouvent actuellement en Australie. Des règles différentes sont en place suivant la provenance des rapatriés. Ceux en provenance de Sydney devront effectuer une quatorzaine à l’hôtel. Ceux qui arriveront du Victoria devront présenter un test négatif au départ d’Australie et s’auto-isoler à domicile à leur retour.
Pour les autres régions d’Australie, les rapatriés n’auront pas de quarantaine à effectuer s’ils présentent un test négatif au départ.
Au moins huit semaines de suspension
Après cette période de rapatriement qui devrait durer une semaine, les voyageurs devront tous effectuer une quarantaine à l’hôtel.
Cette suspension de la bulle de voyage n’est pas la première, mais elle est la plus longue annoncée jusqu’à présent.
"Nous voulons que la bulle reprenne, mais elle doit être sûre" a indiqué Jacinda Ardern dont le gouvernement réétudiera la question dans huit semaines.
Plusieurs conditions sont mises à sa réouverture : que la propagation du variant Delta en Australie soit contenue, que tous les cas de Covid soient tracés et que le nombre de cas de transmissions communautaires soit bas.