Des "propos outranciers" considérés comme "un appel à la haine, à la violence et à la sédition à l'encontre de l'Etat". Ces termes ont été utilisés par le groupe Les Loyalistes dans un courrier daté du 25 avril, pour signifier à la justice le dépôt d'une plainte envers Daniel Goa. Et cela, en réaction au discours prononcé par le président de l'Union calédonienne à l'ouverture d'un comité directeur, trois jours plus tôt, à Koumac. Dans la foulée, le parquet de Nouméa ouvrait une enquête "du chef d’appel à la haine ou à la violence lors de discours proférés dans un lieu ou [une] réunion publics (délit prévu par l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse)".
"Contesté"
Or, ce vendredi 26 mai, environ un mois plus tard, le procureur de la République annonce qu'il a été décidé de classer la plainte sans suite. "Lors de son audition, Daniel Goa a contesté les faits d’appel à la haine ou à la violence dénoncés dans la plainte", signale Yves Dupas, en ajoutant : "Il ressort des éléments de la procédure que l’infraction est insuffisamment caractérisée."