Au troisième jour de son procès en appel, Seleone Tuulaki a vu sa peine alourdie de trois ans: il a été condamné à treize ans de réclusion après la mort de Guy Tamaï le 5 juin 2014, à la sortie d'un restaurant nouméen.
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[MISE A JOUR DE MERCREDI SOIR]
Jugé en appel depuis lundi pour la mort de Guy Tamaï le 5 juin 2014, Seleone Tuulaki a été condamné ce mercredi soir à treize années d'emprisonnement. Plus que les douze ans requis dans l'après-midi par l'avocat général. Et plus que le verdict prononcé en première instance, à savoir dix ans.
Jugé en appel depuis lundi pour la mort de Guy Tamaï le 5 juin 2014, Seleone Tuulaki a été condamné ce mercredi soir à treize années d'emprisonnement. Plus que les douze ans requis dans l'après-midi par l'avocat général. Et plus que le verdict prononcé en première instance, à savoir dix ans.
La version de l'accusé
Au matin de ce troisième jour, les procès-verbaux des témoins présents le soir du 5 juin 2014 avaient été lus. Puis Seleone Tuulaki s’est à nouveau exprimé. L’accusé a livré sa version des faits, en évoquant notamment des propos dérangeants de Guy Tamaï à l’encontre de l’élue Hélène Iékawé et d’une serveuse. «Je n’ai pas apprécié son comportement, a-t-il dit, cela m’a mis hors de moi.» Entendue en qualité de témoin par la police, Hélène Iékawé ne se serait pas sentie agressée par la victime.Ivres
Pour l’accusé, les choses se sont envenimées à la sortie du restaurant. Tous les protagonistes étaient ivres. Guy Tamaï titubait. Le secrétaire général de l'UPM se serait alors adressé à Tuulaki, qui marchait à ses côtés, en lui demandant: «Que fais-tu au FLNKS? Tu es venu pour tuer Anthony Lecren?» La tension est montée entre les deux hommes, des mouvements brusques ont eu lieu. Seleone Tuulaki du RDO a poussé Guy Tamaï qui l’a, selon lui, traité de «chien».«Je le frappe avec mon coup de pied et je le laisse, je taille la route»
Comme en première instance
«Je le frappe avec mon coup de pied et je le laisse, je taille la route», a décrit l’accusé. L’homme aurait alors quitté les lieux. Avant d’être appelé au téléphone par un policier, vers 3 heures du matin. Seleone Tuulaki s’est présenté au commissariat central. C’est en arrivant là-bas, a-t-il assuré, qu’il a appris la mort de Guy Tamaï. Comme en première instance, il maintient donc n’avoir porté qu’un seul coup de pied et conteste la thèse de l’acharnement.«Ça fait quatre ans qu’on marche sur la tête»