Des premiers résultats rassurants, après la suspicion d’un risque de parasite varroa sur les ruchers calédoniens

Des abeilles analysées dans un laboratoire de Nouméa.
Un mois après la découverte d’un essaim porteur de l’acarien varroa sur un paquebot de croisière, aucune des 13 000 abeilles collectées près du port de Nouméa n’a révélé la présence de ce parasite. Seuls les ruchers à hauteur du canal Woodin et de l’île Ouen restent sous surveillance, assortie de mesures restrictives.

Le danger n’est pas totalement écarté mais les dernières nouvelles sont plutôt encourageantes. Dans un communiqué envoyé ce mercredi, le gouvernement calédonien annonce que les premiers retours de la surveillance des ruchers de Nouméa, de Yaté et du Mont-Dore sont “rassurants”. Pour rappel, le 24 janvier, l’exécutif avait pris un arrêté pour placer cette zone sous haute surveillance, après l’interception sur le paquebot Ovation of the sea d’un essaim d’Apis cerana, des abeilles asiatiques porteuses du parasite varroa. Un acarien responsable de l'augmentation de la mortalité des abeilles, ces dernières années.  


Pas d’autres maladies identifiées

Or, “sur plus de 13 000 abeilles collectées dans les 17 pièges répartis autour de la zone portuaire de Nouméa, aucune Apis cerana n'a été mise en évidence. La phase de piégeage spécifique peut donc être arrêtée dans cette zone”, annonce le gouvernement.

Un nouvel arrêté vient d’être pris ce 14 février pour restreindre la surveillance et les mesures de restrictions aux ruchers se situant au niveau du canal Woodin et de l’île Ouen, des zones identifiées en fonction du trajet effectué par le navire.

Par ailleurs, les analyses réalisées par les laboratoires de Nouvelle-Zélande et de Nouvelle-Calédonie confirment l’absence d’autres maladies ou de parasites sur l’essaim qui avait été intercepté sur le bateau de croisière.

Enfin, les services vétérinaires rappellent que “la déclaration des ruchers reste une bonne pratique” pour permettre une meilleure réactivité en cas de suspicion.