Double ajustement dans l’hémicycle du boulevard Vauban.
Les Loyalistes montent à treize membres
Maria Isabella Saliga-Lutovika, élue issue de la province Sud en 2019 avec l’Eveil océanien, ne siégera plus en tant que non-inscrite à un groupe politique. La conseillère rejoint en effet les Loyalistes, portant cet intergroupe à treize membres au lieu de douze. Fin juin déjà, elle s'était distancée de l'Eveil océanien, demandant à “siéger en qualité de membre du Congrès sans étiquette et non rattachée à une formation politique". Le camp non indépendantiste additionne 26 élus (treize pour les loyalistes, sept pour le Rassemblement et six pour Calédonie ensemble).
L'UC-FLNKS passe à quatorze membres
Autre déclaration individuelle de rattachement, celle de Kadrile Wright, élue Parti travailliste en provenance de l'assemblée provinciale Îles. Elle non plus ne participera plus en tant que non-inscrite. Son intégration à l’UC-FLNKS et nationalistes porte cet intergroupe de treize à quatorze membres. Le groupe Uni en a onze. Sur le papier, le camp indépendantiste décompte donc 26 voix, en ajoutant Marie-Line Sakilia, élue provinciale du FLNKS Sud qui siège en non-inscrite depuis fin 2021.
Rapport de force attendu
Restent les deux non-inscrits de l'Eveil océanien, qui se veulent au-delà du bipartisme. A savoir Veylma Falaeo et Milakulo Tukumuli, lequel a fait savoir sur notre antenne que l'EO soutiendrait à nouveau les partisans de la pleine souveraineté ce mercredi, pour le renouvellement des instances. En théorie, un candidat indépendantiste au perchoir devrait donc engranger 28 soutiens, et l'emporter, face aux 26 votants non indépendantistes qui devraient se porter pour Naïa Wateou.