Les propos sont vifs, au sein du camp non indépendantiste. Exemple avec le communiqué diffusé ce lundi par Calédonie ensemble. Alors que le Congrès procèdera mercredi 30 août au renouvellement de son bureau, CE y annonce que ses six élus boulevard Vauban voteront pour Naïa Wateou. “Eu égard à la personnalité”, est-il écrit, de celle qui a été choisie comme candidate commune de l'intergroupe Loyalistes (douze sièges) et du groupe Rassemblement (sept sièges). Sauf que CE dénonce une candidature annoncée “unilatéralement”.
"Nous ne partageons pas la même ligne politique"
“Annie Qaeze, vice-présidente du Congrès, candidate il y a deux ans, aurait été une parfaite candidate de consensus, plaide son parti. Mais la méthode de Sonia Backès et de Virginie Ruffenach est chaque fois la même : tels sont nos candidats et ne pas voter pour eux serait une 'trahison' à l'égard de 'l'unité' auto proclamée par eux-mêmes.” Et de continuer : “Nous n'en sommes pas dupes. Au-delà du fait politique incontestable de notre appel à voter Non au référendum, à trois reprises, nous ne partageons pas la même ligne politique.”
"La messe est dite"
Ou cette pique : “Naïa Wateou n'a été désignée candidate que parce qu'elle n'avait aucune chance d'être élue…”. En effet, “la messe est d'ores et déjà dite, puisque l'Eveil océanien a annoncé son soutien à Roch Wamytan”. Et cette précision : “Pour les autres postes à pourvoir à la vice-présidence du Congrès et à la commission permanente, nous proposerons nos propres listes.“ Pour rappel, Naïa Wateou, élue Loyalistes âgée de 39 ans, est la suppléante du député CE Philippe Dunoyer.