En ce jeudi de nouvelle table ronde, et à la veille de l'échéance dans les négociations autour de l'usine du Sud, les partisans du projet Sofinor-Korea zinc ont maintenu la pression sur le terrain.
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[MISE A JOUR AVEC SUJET TELE]
Cette pression a pris des formes variées, avec toujours un appel à la grève générale de l'USTKE, renouvelé pour vingt-quatre heures. Plusieurs dizaines d'adhérents du syndicat ont pris place jeudi matin baie de la Moselle, alors que se tenait l'assemblée provinciale Sud.
Le reportage de Lizzie Carboni et Nicolas Fasquel :
Ses demandes : pouvoir s'entretenir avec les membres de la table ronde («sans suite à cette heure») ; le classement du port autonome au titre des sites sensibles ; et «l’arrêt immédiat des blocages illégaux d’entreprises et des axes routiers comme préalable aux discussions entre l’Etat et les parties prenantes au projet de vente de Vale NC».
L'Inter-patronale et les syndicats professionnels devraient rencontrer le haut-commissaire ce vendredi après-midi. Un appel à se réunir devant la résidence a été lancé.
Tandis qu'à Canala, par exemple, la population était prévenue, par un communiqué commun du comité nationaliste et citoyen local, de la mairie et de la section USTKE, en partenariat avec les chefferies de Nakety : ni activité minière ni services municipaux, demain vendredi.
A noter un communiqué des Jeunes du FLNKS, pour soutenir «le format proposé par la Sofinor-Korea Zinc de mettre à 56% la participation publique du pays au futur capital». Un appel à se mobiliser, qui prône «un activisme pacifique».
Cette pression a pris des formes variées, avec toujours un appel à la grève générale de l'USTKE, renouvelé pour vingt-quatre heures. Plusieurs dizaines d'adhérents du syndicat ont pris place jeudi matin baie de la Moselle, alors que se tenait l'assemblée provinciale Sud.
Sites miniers
Dans la foulée de mercredi, la mobilisation s'est poursuivie sur le front minier, autour des installations de la SLN, Montagnat, Vale NC, MKM... Selon les centres, les accès sont bloqués ou font l'objet d'une présence de manifestants.Port autonome
A Nouméa, les accès terrestres au port autonome ont été bloqués, à nouveau. En guise de protestation, organisations patronales et syndicats de professionnels ont appelé à rejoindre le haut-commissariat. Une centaine de personnes s'y trouvaient en début d’après-midi.Le reportage de Lizzie Carboni et Nicolas Fasquel :
Protestations
Une délégation comprenant Samuel Hnepeune ou encore Frédéric Pratelli, présidents du Medef et du Syndicat des commerçants, a été reçue par le secrétariat du haussaire.Ses demandes : pouvoir s'entretenir avec les membres de la table ronde («sans suite à cette heure») ; le classement du port autonome au titre des sites sensibles ; et «l’arrêt immédiat des blocages illégaux d’entreprises et des axes routiers comme préalable aux discussions entre l’Etat et les parties prenantes au projet de vente de Vale NC».
L'Inter-patronale et les syndicats professionnels devraient rencontrer le haut-commissaire ce vendredi après-midi. Un appel à se réunir devant la résidence a été lancé.
Demande d'intervention
Et le gouvernement a fait savoir qu'il demandait, à nouveau, l’intervention de l’Etat pour libérer les accès au port autonome. «Le référé déposé le 17 novembre […] auprès du tribunal administratif […] conserve sa justification», estime Thierry Santa dans un communiqué diffusé jeudi après-midi. «L’ordonnance de ce référé, c'est-à-dire, la décision du juge d'accéder à la demande du président du gouvernement, reste toujours valable.»Arbres sur la route
Au Mont-Dore, avant même le lever du jour, des arbres ont été disposés sur la chaussée en plusieurs points de la route provinciale : Plum, La Coulée puis l'entrée Sud de Saint-Michel, où un eucalyptus a été abattu en travers de la route mais aussi sur les fils électriques de part et d'autre. La circulation a été très perturbée en début de journée. L'accès au Grand Sud par la rivière des Pirogues restait par ailleurs interdit, pour la huitième journée consécutive. A lire ici :Rendez-vous près de la province Nord
A Koné, à l’appel du collectif Nord «Usine du sud = usine pays», près de 200 personnes se sont mobilisées au rond-point de la province. Jeudi matin, la circulation a été perturbée par la distribution des tracts aux automobilistes, manière d'informer le grand public sur le sujet. Des banderoles ont aussi été disposées et des prises de parole se sont succédées.Relais
A Lifou, les militants locaux de l'USKTE et le collectif «usine pays» de Nöje Drehu se sont placés dès le matin devant la subdivision de la province Iles.Tandis qu'à Canala, par exemple, la population était prévenue, par un communiqué commun du comité nationaliste et citoyen local, de la mairie et de la section USTKE, en partenariat avec les chefferies de Nakety : ni activité minière ni services municipaux, demain vendredi.
A noter un communiqué des Jeunes du FLNKS, pour soutenir «le format proposé par la Sofinor-Korea Zinc de mettre à 56% la participation publique du pays au futur capital». Un appel à se mobiliser, qui prône «un activisme pacifique».