Les dirigeants catholiques australiens se sont engagés ce 31 août à ne plus jamais tolérer les abus pédophiles au sein de leur Eglise mais ont rejeté une demande de lever le secret de la confession lorsqu'il s'agit de tels abus.
"Beaucoup d'évêques n'ont pas écouté, n'ont pas cru et n'ont pas agi", a dit le président de la Conférence des évêques catholiques australiens, l'archevêque Mark Coleridge.
"Les évêques et dirigeants d'ordres religieux s'engagent aujourd'hui: Plus jamais."
En revanche, a-t-il dit, "la seule recommandation que nous ne pouvons accepter porte sur la levée du secret de la confession", a-t-il dit.
Dans son rapport, celle-ci avait estimé en décembre que l'Australie avait "gravement manqué à ses devoirs" envers ses enfants pendant des décennies.
Sur la base du témoignage de milliers de victimes, elle avait affirmé que sept pour cent des religieux catholiques australiens avaient fait l'objet d'accusations d'abus sexuels sur des enfants entre 1950 et 2010 sans que les soupçons ne débouchent sur des investigations.
En mai, Philip Wilson, alors archevêque d'Adélaïde, 67 ans, avait été reconnu coupable d'avoir dissimulé les abus commis dans les années 1970 par Jim Fletcher, prêtre pédophile notoire, dans la région de Hunter (Nouvelle-Galles du Sud), en s'abstenant de dénoncer les accusations portées contre lui.
Philip Wilson était l'un des ecclésiastiques les plus hauts placés dans la hiérarchie catholique mondiale à être condamné pour de tels faits. Le pape a accepté fin juillet sa démission.
"Les évêques et dirigeants d'ordres religieux s'engagent aujourd'hui: Plus jamais."
En revanche, a-t-il dit, "la seule recommandation que nous ne pouvons accepter porte sur la levée du secret de la confession", a-t-il dit.
L’Australie a « gravement manqué à ses devoirs »
Après une décennie de révélations, le gouvernement australien avait finalement cédé en 2012 aux pressions et créé une Commission d'enquête royale sur les réponses institutionnelles aux crimes de pédophilie.Dans son rapport, celle-ci avait estimé en décembre que l'Australie avait "gravement manqué à ses devoirs" envers ses enfants pendant des décennies.
Sur la base du témoignage de milliers de victimes, elle avait affirmé que sept pour cent des religieux catholiques australiens avaient fait l'objet d'accusations d'abus sexuels sur des enfants entre 1950 et 2010 sans que les soupçons ne débouchent sur des investigations.
Condamné pour avoir dissimulé des faits dont il avait connaissance
A la mi-août un tribunal australien a accordé à l'ancien archevêque australien Philip Wilson --condamné à un an de détention pour avoir couvert des abus pédophiles--, la permission de purger sa peine à domicile.En mai, Philip Wilson, alors archevêque d'Adélaïde, 67 ans, avait été reconnu coupable d'avoir dissimulé les abus commis dans les années 1970 par Jim Fletcher, prêtre pédophile notoire, dans la région de Hunter (Nouvelle-Galles du Sud), en s'abstenant de dénoncer les accusations portées contre lui.
Philip Wilson était l'un des ecclésiastiques les plus hauts placés dans la hiérarchie catholique mondiale à être condamné pour de tels faits. Le pape a accepté fin juillet sa démission.