Justice : onze affaires devant les assises pour la troisième session de l'année

Trois meurtres et huit affaires de viols et agressions sexuelles seront jugés en trois semaines
Cette troisième session d'assises est une fois encore marquée par huit affaires de viols et agressions sexuelles. Trois meurtres seront également jugés. Elle a débuté lundi 28 août et se terminera le 15 septembre.

En trois semaines, trois affaires de meurtres doivent être jugées (du 11 au 15 septembre), ainsi qu'un viol incestueux, des viols sur mineur de moins de 15 ans dans la sphère familiale, ou encore un viol commis par un ex-conjoint, parmi les huit procédures de nature sexuelle.

Ce vendredi 1er septembre, les jurés ont statué sur une affaire de viol et agression sexuelle sur mineure. Un homme est soupçonné d'avoir agressé sexuellement une petite fille de 2002 à 2003. Il est aussi accusé des même faits sur sa sœur, dont il était le parrain, de 2007 à 2012.

L'audience est publique. L'accusé encourait jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle. Il y a des circonstances aggravantes : la minorité des victimes, et le fait que l'homme avait autorité sur les petites filles.

Le verdict est tombé à 19 heures, ce vendredi 1er septembre. L'accusé est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Il est condamné à 12 ans de prison assortie d'une interdiction de travailler au contact de mineurs. Il est désormais fiché au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais).

Meurtres à Houaïlou, Nouméa et Païta

Trois affaires de meurtre vont clôturer cette session d’assises. Dans deux d’entre elles, les accusés ont reconnu les faits. La première affaire s’est déroulée en décembre 2021 à Païta, la deuxième, en juillet 2021 à Houaïlou, et la troisième date de mai 2021 à Nouméa, dans le quartier de Tuband. Un quadragénaire est retrouvé mort à son domicile. L’accusé, âgé de 19 ans au moment des faits, était hébergé par la victime. Une relation d’ordre sexuel entre les deux hommes semble être au cœur du dossier.

Un reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Carawiane Carawiane

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