C’est un nouveau souffle pour les finances de la Nouvelle-Calédonie. La signature s'est faite attendre mais cette fois, c'est acté. Ce vendredi, le président du gouvernement, le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et le directeur adjoint de l’AFD, l'Agence française de développement ont signé une convention d’emprunt d’un montant de 20,88 milliards de francs.
Panser la dette du Ruamm
Pour être tout à fait précis, ce nouveau prêt garanti par l’Etat doit permettre en grande partie de financer le déficit du Ruamm et des autres régimes sociaux, et ce à hauteur de 11,018 milliards. Second poste de dépenses : 7,35 milliards destinés au plan de relance de l’économie calédonienne, avec une attention particulière pour les investissements de production électrique.
1,13 milliard sera consacré aux dépenses de gestion de la crise sanitaire et 1,39 milliard aux mesures économiques, à savoir le chômage partiel, la prise en charge des frais funéraires ou encore la remise en l’état des hôtels réquisitionnés.
Les fonds seront disponibles en quelques jours, à compter de ce 8 juillet. Et l’Etat ne prévoit pas d’engagements supplémentaires par rapport au prêt octroyé en 2020. "Il faut que l’on montre qu’on est capable de faire des efforts" a indiqué Louis Mapou, le président du gouvernement.
Avec ce nouveau prêt, le taux d’endettement du territoire s’élève désormais à 255%.
Les précisions de Patrice Faure, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.
Les exigences de l'Etat