Le Palika tient à le souligner, le groupe Uni auquel il appartient participe à toutes les discussions. Celle sur le document martyr de l’État, notamment sa quatrième version. Puis avec Calédonie ensemble. Ou dernièrement avec les Loyalistes et le Rassemblement à Bourail. Une volonté affichée de trouver un nouvel accord entre partis calédoniens.
Nous sommes impliqués dans tous les espaces de dialogue et les documents aujourd'hui sur la table, le Palika [y] a participé.
Jean-Pierre Djaïwé, porte-parole du Parti de libération kanak
"Le seul regret que l'on peut avoir aujourd'hui, déclare Jean-Pierre Djaïwé, c'est qu'à chaque fois qu'on discute, toutes les formations politiques calédoniennes ne sont pas représentées autour de la table. L'avenir pour nous, s'agissant du Palika, c'est bien un accord avec toutes les formations politiques du pays."
Fin mars
Le Parti de Libération kanak se donne jusqu’à fin mars pour trouver un accord. Au-delà, il décidera de la stratégie à adopter. Car s’il n’y a pas de consensus avant juillet, date butoir fixée par l’Etat, la Constitution sera changée et pas forcément dans le sens voulu par le mouvement.
Congrès
"Ils vont présenter la loi constitutionnelle sur le dégel du corps électoral. Ils pourront toujours présenter, comme l'a dit le député Metzdorf, des amendements pour aller, par exemple, dans le sens de modifier la répartition des sièges au Congrès. Pour nous, indépendantistes, c'est un sujet important", souligne le porte-parole du parti, "parce que le mode de déclenchement de l'acte d'autodétermination dépend du nombre de sièges au Congrès".
Rencontres avec le ministre ?
Réuni en assemblée générale extraordinaire à Canala samedi dernier, le Palika a par ailleurs confirmé sa participation à des rencontres bilatérales proposées par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer.