Depuis ce lundi 23 août, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé le premier vaccin contre le COVID-19 développé par Pfizer et BioNTech pour les personnes de 16 ans et plus.
Le vaccin est le seul pour le moment à répondre aux normes de sécurité, d'efficacité et de qualité de fabrication de la FDA. L'agence du département américain de la Santé et des Services sociaux effectue ses propres analyses des informations fournis par le fabricant pour s'assurer que le vaccin est sûr et efficace.
Pfizer contient de l'ARN messager (ARNm), un matériel génétique. L'ARNm est, en effet, utilisé par le corps pour imiter l'une des protéines du virus qui cause le COVID-19. Le résultat d'une personne recevant ce vaccin est que son système immunitaire réagira de manière défensive au virus. L'ARNm n'est présent dans le corps que pendant une courte période et n'altère pas le matériel génétique d'un individu.
"Le public et la communauté médicale peuvent être sûrs que bien que nous ayons approuvé ce vaccin rapidement, il était tout à fait conforme à nos normes élevées en vigueur" a déclaré Peter Marks, directeur du centre de recherche de la FDA sur leur site internet.
Un vaccin efficace contre le variant Delta
Selon une étude de l’université d’Oxford, le vaccin Pfizer est plus efficace pour lutter contre les infections liées au variant Delta que celui d'AstraZeneca.
L’analyse a révélé qu’après un mois un individu qui a reçu sa deuxième dose de vaccin Pfizer était 90% plus protégé contre le variant Delta qu'une personne non vaccinée. Son efficacité diminue rapidement après plusieurs mois, mais reste cependant très élevé soit 85% après deux mois, puis 78% après trois mois.
En comparaison, les personnes qui ont reçu les deux injections du vaccin d'AstraZeneca sont protégées à 67% après un mois, 65% après deux mois et 61% après trois mois. Quatre à cinq mois après avoir reçu les deux doses, le niveau de protection offert contre le virus par les deux vaccins devient similaire.
À noter que les chercheurs ont étudié la protection globale offerte par ces vaccins et non le niveau de protection contre les formes graves et hospitalisations.