Maxime Grousset, c’est d’abord un spécialiste du 50 m et du 100 m nage libre… Et désormais le champion du monde du 100 m papillon. Samedi, au Japon, il l'a nagé en 50 secondes et 14 centièmes, améliorant le record de France de 47 centièmes. "Quand je vois que je gagne, je pète un plomb", a réagi le sportif après sa performance.
Dans les bassins du centre aquatique régional de Dumbéa, où se déroulait le championnat de Nouvelle-Calédonie, ce week-end, les jeunes Calédoniens partagent son euphorie. “C’est extraordinaire ce qu’il a fait, il est vraiment fort, c’était beau à voir”, commente Ethan Dumesnil, médaillé d’argent au championnat d’Europe sur le 50 m papillon.
J’aimerais bien suivre le mouvement.
Anne-Laure Dumesnil, nageuse du club du Mont-Dore
“On a été bluffé. C’est magique un Calédonien qui remporte un titre mondial”, s'enthousiasme quant à elle Lillie Freulon. Elle est à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep) avec Maxime Grousset. Elle le décrit comme "un bosseur", qui a "toujours la joie de vivre, l’envie de travailler". Ses résultats, "ce n'est pas étonnant finalement".
Il représente bien notre pays.
Yaron Nodanche, nageur du club de Dumbéa
“Quand on était vraiment très jeunes, il était moins fort que la plupart de notre groupe d’amis. Vers 15/16 ans, il s’est développé et il a commencé à doubler tout le monde, sortir ses premières meilleures performances françaises. On a commencé à se dire qu’il y avait vraiment quelque chose", raconte de son côté Thibaut Mary, entraîneur du Cercle des nageurs calédoniens (CNC), ami d’enfance de Maxime Grousset. "Depuis il n’a jamais arrêté de progresser."
Et la marge de progression semble encore immense pour le champion de 24 ans, qui n’a pas fait une course parfaite. Aux Jeux olympiques de Paris, l'an prochain, peut-être ?