À la suite des déploiements Pégase 2022 et Pégase 2018, c’est au tour de Pégase 2023 de venir s’entraîner dans le Pacifique. Entre le 25 juin et le 3 août, l’armée de l’air et de l’espace déploie depuis l'Hexagone "une vingtaine d’aéronefs au plus près de ses territoires de l’Indopacifique". Une manière, pour la France, de confirmer sa présence et ses alliances dans une zone aussi stratégique.
Après des escales techniques notamment aux Émirats arabes unis et à Singapour à la fin du mois de juin, la mission Pégase 23 composée de 320 aviateurs de l’armée de l’air française a participé à différents exercices aériens, conduits par les États-Unis. Tandis qu’une partie de la mission s’envolait vers Hawaï à la mi-juillet, un Airbus A 400 M Atlas a quitté Guam en direction de la Nouvelle-Calédonie pour y effectuer des largages de parachutistes.
Arrivée le 23 juillet
Lundi 10 juillet, l’Airbus s’est posé sur la base aérienne 186 Nouméa-Tontouta. Pendant plusieurs jours, il a ainsi renforcé les capacités de projection et d’actions des Forces armées de Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique Sud.
Le lendemain, un détachement du régiment d’infanterie de marine de Plum a été transporté jusqu’à Wallis et Futuna dans le but de réaliser une préparation militaire pour les jeunes et de contribuer à la réalisation de travaux dans des villages.
Deux Rafale, un avion ravitailleur A 330 MRTT et un avion de transport A 400 M arriveront le dimanche 23 juillet à partir de 16h à la base aérienne 186 "Lieutenant Paul-Klein" à Tontouta. S'ensuivra une allocution du chef d’État-major de l’armée de l’air et de l’espace lundi 24 juillet à partir de 14h.
Un aperçu de la projection en Indo-Pacifique :