Ce 29 juillet 2021, s’est ouvert le Nouméa Women’s Forum. Les discussions concernant l’avenir des femmes dans les entreprises se poursuivront jusqu'à samedi. L’objectif ? Dégager les 10 actions fortes pour promouvoir les femmes au sein des entreprises. Et pour cette première édition, le constat est rassurant : une centaine de femmes étaient au rendez-vous sur la journée d’hier. Avec comme principale volontée : s’informer.
La femme est en train de s’émanciper, mais il faut aussi aider beaucoup la femme océanienne dans son cursus de développement économique. C’est difficile parce que cela reste encore ancré dans nos croyances, (...) la femme a du mal à prendre sa place. C’est important aujourd’hui d’en parler.
“Moi ce que je voulais c’était apporter toute mon expérience. On essaye de voir ce que l’on peut faire pour les femmes. Ce que je voudrais, c'est que les femmes puissent s'exprimer. Les femmes kanak ne s'expriment pas beaucoup", a déclaré Lydia Gracia, gérante de société.
Des inégalités qui persistent entre les hommes et femmes
Pour rappel, cet événement est organisé autour du "leadership au féminin dans le monde du travail". Selon les chiffres de l’ISEE, les femmes, bien que parfois plus diplômées, cumulent des salaires inférieurs aux hommes et sont 2 fois plus exposées au travail à temps partiel que les hommes.
Parmi les intervenantes durant cette journée, Catherine Ris, vice-présidente de l’UNC était également présente. Elle s'est exprimée sur les inégalités entre les hommes et les femmes.
On se satisfait de voir les statistiques évoluer favorablement mais à un rythme qui n'est lui pas du tout satisfaisant. Et parfois en activant les bons leviers - qui pour moi passent par la réglementation, mais une réglementation qui doit être réfléchie entre différents acteurs et notamment les professionnels et institutions - on gagne plusieurs décennies.
Vous l’aurez compris, c’est donc avec beaucoup d’espoir que les femmes du monde économique échangeront jusqu’au samedi 31 juillet.
Reportage d'Ondine Moyatea-Fernandez