Retour à la vie estudiantine presque comme avant pour les 3 200 inscrits de l’UNC. Presque… dans la mesure où la crise Covid a laissé son empreinte. "De nouvelles habitudes ont été prises par les étudiants, par les enseignants, avec maintenant de plus en plus de supports numériques que les étudiants peuvent consulter en ligne", décrit la présidente. Avec une constante néanmoins : le présentiel demeure le mode d’enseignement le plus efficace. Quelques points à retenir de cet entretien.
Taux de réussite : des bas…
Les étudiants sont encore nombreux à trébucher avant d’accéder à la deuxième année, suggèrent les statistiques et les 70 % d’échec énoncés par l’UNC pour 2018. Avec des explications multiples, échec ou abandon, certes, mais aussi le choix d’un départ en Métropole pour la rentrée universitaire, la réorientation ou même, récemment, la crise Covid qui a pu freiner les ambitions d’une partie des étudiants. "Et les licences ne sont pas sélectives, ajoute Catherine Ris. En Nouvelle-Calédonie, on a un pourcentage de bacs technologiques et professionnels plus importants. Donc quand on a un public moins bien armé pour faire des études longues, il réussit moins bien."
… et des hauts
En licence, les données sont très différentes. Une fois passée la marche de la première année, les étudiants sont 70 à 80 % à obtenir leur licence. "Quand on regarde les taux d’obtention de la licence en quatre ans, on est plutôt bons sur ce chiffre-là." Et, pour voir plus loin, c’est bien le master qui est devenu l’objectif, en Calédonie ou en Métropole. "Aujourd’hui, on est une université qui peut offrir un cursus complet pour les étudiants, du niveau bac au niveau doctorat. C’est une belle réussite qui s’est construite au fur et à mesure des années."
Intégration régionale
Parmi les projets de l’UNC pour 2022, le master tient d’ailleurs une bonne place, couplée à l’intégration régionale. "On se développe à l’international avec de nouvelles formations et notamment un master en sciences de la durabilité qui est ouvert conjointement avec l’University of South Pacific à Fidji", décrit la présidente, un cursus ouvert à des étudiants de toute la région et qui se tourne vers les problématiques de changement climatique, si présentes dans le Pacifique.
L'intégralité de l'entretien est à retrouver ici.