Première victoire des rouleurs sur mine, opposés à la réforme fiscale

Les rouleurs sur mine craignent les conséquences de la réforme fiscale.
Mercredi 5 juillet, les rouleurs sur mine mettaient la pression sur le gouvernement en postant des camions au bord des routes. Ils exigeaient d'être associés au travail sur la réforme fiscale, dont ils craignent les conséquences. C'est chose faite.

Ce lundi, les sous-traitants miniers avaient rendez-vous avec le gouvernement. Au centre des discussions : la réforme fiscale. Elle prévoit la fin des exonérations de la TGC qui leur sont accordées pour leurs prestations et leurs achats. Opération neutre, affirmait le gouvernement mercredi 5 juillet.

Ce jour-là, de la Tontouta à Tiébaghi, des dizaines de camion étaient postés au bord des routes. En signe de colère. Car les rouleurs estiment que la réforme aura des conséquences pour leurs finances. Ils exigeaient une réunion avec le gouvernement.

Le syndicat des rouleurs sur mine et le gouvernement ont convenu de se retrouver en groupe de travail le 25 juillet pour étudier les conséquences de la réforme fiscale.

Elle a débouché sur la création d'un groupe de travail entre le syndicat et le gouvernement. 

"On va amener des chiffres"

"On refuse catégoriquement la TGC et la suppression des exonérations. Les groupes de travail vont servir à prouver pourquoi on exige ça. On va amener des chiffres", annonce Max Foucher, le président de ContraKmine. Selon le syndicat, 800 entreprises pourraient être mises en difficulté par cette réforme. 

Les réunions vont permettre "d'entrer dans les détails de la réforme et de regarder quelles procédures et modalités ils seront amenés à pratiquer", indique de son côté Gilbert Tyuienon, porte-parole du gouvernement. Le premier groupe de travail est programmé le 25 juillet. 

Le reportage d'Aurélien Pol et Gaël Detcheverry : 

Le syndicat des rouleurs sur mine et le gouvernement ont convenus de se retrouver en groupe de travail le 25 juillet pour étudier les conséquences de la réforme fiscale. ©Gaël Detcheverry et Aurélien Pol / NC la 1ère