A moins d’un mois des présidentielles, Générations NC s’est résolument positionné pour le candidat Emmanuel Macron. Le mouvement s’est ainsi rendu à Paris pour organiser, avec les autres membres du comité de soutien, la campagne sur le terrain calédonien. Mais aussi pour présenter le projet de GNC dans la perspective des législatives et des discussions institutionnelles pour la Nouvelle-Calédonie. Voici quelques points de cet entretien.
Organiser la campagne
Premier objectif du déplacement parisien : mettre tous les soutiens en ordre de marche et échanger sur le fonds de la campagne. "Un courrier devrait prochainement parvenir aux Calédoniens avec la vision d’Emmanuel Marcon pour la Nouvelle-Calédonie. C’est un président qui a une vraie vision de la place de la Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique, au sein de la France et au sein de l’Europe." Une campagne qui va démarrer sur le terrain cette semaine, avec une première réunion publique mercredi 16 à La Foa, puis le 22 mars au Mont-Dore.
Et ensuite ?
L’ambition affichée : aller au-delà des clivages. Mais le camp macroniste calédonien n’est pas dépourvu de clivages, avec des projets différents portés par différents partis. Alors, au-delà des présidentielles, que devient le comité dans la perspective des législatives ? "On considère que cette élection va être une véritable élection de projet et que les Calédoniens, à cette occasion, vont pouvoir choisir quel projet ils veulent pour la Calédonie de demain. En ce qui nous concerne, on défend la réunification calédonienne."
Province, citoyenneté, corps électoral…
Nina Julié l’affirme, le projet de Générations NC veut construire une société "tous ensemble". Et pour y parvenir, la porte-parole revient sur ce que le parti présente comme "des outils. La suppression des provinces en est un, mais ce n’est pas le seul. La citoyenneté calédonienne ouverte, des signes identitaires communs…" Quant au corps électoral, sujet extrêmement sensible entre indépendantistes et loyalistes, GNC le veut ouvert et glissant. "Tous les loyalistes sont pour l’ouverture du corps électoral et c’est ce que l’on défendra face à la position des indépendantistes."
L’intégralité de l’entretien est disponible ici.