Le début de l’année 2022 est particulièrement chargé, pour le gouvernement Mapou. Il doit, entre autres, boucler un budget et gérer une sortie de crise sanitaire. Le tout dans un contexte économique proche du marasme. Voici les principaux éléments à retenir de cet entretien.
Allègement des mesures sanitaires
Au lendemain de l’abrogation, par la commission permanente du Congrès, de l’obligation vaccinale en Nouvelle-Calédonie, le gouvernement va se pencher sur les autres mesures. Celles qui concernent le quotidien des Calédoniens. "Nous allons proposer avec le haut-commissaire, dès ce week-end, de reconduire l’arrêté que nous avions pris, mais avec certains aménagements". Dans les quinze prochains jours, des allègements pourraient donc intervenir sur le port du masque en extérieur, sur les jauges, et peut-être aussi sur l’obligation de présenter un pass sanitaire dans les lieux et services qui l’exigent aujourd’hui.
Un budget avant fin mars ?
Pour envisager pouvoir présenter et voter un budget 2022 équilibré pour la Nouvelle-Calédonie, le territoire a demandé un nouveau prêt garanti par l’Etat. Accord obtenu le 17 février. Le prêt est en cours de discussion avec l’AFD et l’Etat. L’exécutif pourra ensuite passer à l’étape suivante. "Nous allons présenter le projet de budget en collégialité dès la semaine prochaine, et au gouvernement, je l’espère, au début de la première quinzaine de mars, pour que cela puisse être examiné par le Congrès et adopté, dans la mesure du possible, avant le 31 mars."
Réformes et vie chère
Après l’adoption du budget 2022n viendra le temps des réformes. Avec les premières mesures du plan triennal dédié à la fiscalité. Sont concernées la taxe générale à la consommation (TGC), la contribution calédonienne de solidarité (CCS) et la taxe sur le sucre. "Le scénario que nous avons présenté au Congrès de la Nouvelle-Calédonie dans le cadre du DOB [débat d'orientation budgétaire] comporte déjà l’adoption de ces trois grandes mesures pour le mois de juillet." Reste à savoir comment seront absorbées ces réformes, de quelle ampleur seront les répercussions, notamment sur les prix, et comment accompagner les Calédoniens dans la lutte contre la vie chère. Pour y réfléchir avec l’ensemble de la société civile, Louis Mapou organise un forum économique et social à la fin du mois de mars.
L’entretien est à retrouver dans son intégralité ici.