L'option du chômage partiel actée pour les salariés SLN de Kouaoua

Avant le comité d'établissement du centre minier SLN de Kouaoua, le 20 août 2018.
Le comité d’établissement du centre minier SLN à Kouaoua a validé ce lundi matin le principe du chômage partiel pour ceux des salariés qui ne peuvent pas être réaffectés sur d'autres sites de la société.
Deux syndicats sur trois ont donné un avis favorable à la mise au chômage partiel de certains salariés de la SLN à Kouaoua, ceux qui n'ont pas pu être redéployés sur les autres sites de l'entreprise. La question leur était en effet posée ce matin, dans le cadre du comité d'établissement du centre. Le STKE mines, lui, a quitté la table des discussions sans valider cette option. 
  

Réponse attendue dans quinze jours

Le dossier de demande de chômage partiel sera déposé dès demain à la direction du Travail et de l'emploi. La réponse devrait tomber d'ici quinze jours. En attendant, la SLN privilégiera la mise en congé pour les 81 salariés qui n'ont pas pu être réaffectés.

Le compte-rendu de Clarisse Watue.
 
Le reportage télé de Laura Schintu. 
©nouvellecaledonie
 

Fermé pour raisons de sécurité

C'est le mardi 14 août que la direction de la société Le Nickel a décidé la fermeture du centre minier de Kouaoua jusqu'à nouvel ordre. Raison invoquée: la sécurité du personnel n'était pas garantie, suite au blocage de la mine Méa par de jeune habitants des tribus et aux incendies à répétition de la serpentine. L'Etat a initié une médiation entre les différentes parties.