A Ponérihouen, le centre scolaire catholique de Teouty rencontre lui aussi des problèmes, tels que les vols subis à la fin du week-end : c'est le message adressé ce mardi matin à travers un débrayage, qui était l'occasion d'aborder le sujet avec les élèves.
Double mobilisation dans la sphère éducative, ce mardi. A la fois dans le public, suite à l'agression d'un prof à Houaïlou, et dans le privé après les vols subis à Ponérihouen. Le centre scolaire catholique de Teouty a en effet commencé la journée par un débrayage. Avec des prises de parole destinées aux élèves, de la maternelle jusqu'au collège, rassemblés sous le préau.
"Un manque de respect envers notre jeunesse"
Parole d'un ancien comme Laurent Naaoutchoué, par exemple. "Ils sont dans un espace où on leur apprend des valeurs. On leur dit de respecter le cahier, les murs, le matériel... Et dans cette même enceinte", tempête-t-il, "des adultes viennent faire le contraire. C'est complètement aberrant et c'est un manque de respect envers notre jeunesse".
Une jeunesse qui semblait ce matin bien consciente de la gravité des actes commis dans son établissement. "Déjà que notre école est en grande difficulté...", glissait même une collégienne.
"Montrer qu'on subit aussi"
Ce moment s'inscrivait dans un ensemble. "Nous, nous ne faisons que continuer l'outil d'éducation qu'ont laissé nos vieux", resitue Jean-Marie Goromido, éducateur à Teouty. "La mobilisation de ce matin, c'était pour qu'on ne se sente pas isolés, pour montrer aux établissements, privés comme publics, que nous, on subit aussi."
Un reportage de Marguerite Poigoune :
Débrayage au centre scolaire de Teouty