Fermeture du centre minier SLN de Poum : les conséquences économiques se font déjà sentir

A Poum, les premières conséquences de la fermeture du site minier de la SLN ©Brice Bachon et Nathan Poaouteta / NC la 1ère
Jeudi, la SLN a annoncé fermer son site minier de Poum, faute d'avoir obtenu les autorisations d'exploitation nécessaires. L'activité, au ralenti depuis mars, a cessé ce lundi. Au village, les conséquences économiques se font déjà sentir.

D'ordinaire, de la poussière rouge s'élève de la montagne. Mais ce lundi, rien sur le site SLN de Poum. Même pas une voiture sur le parking, à l'entrée de la mine de nickel. L'activité, ralentie depuis mars, a cessé. La SLN l'a annoncé jeudi.

Sur les 95 salariés, neuf travailleront à la mise en sécurité et à la mise en conformité environnementale du site à partir du mois de septembre. Les 86 salariés restant devraient être accompagnés. "La SLN mettra en œuvre des mesures sociales très favorables, au-delà de ses obligations légales. Le plan d'accompagnement social prévoit en particulier un congé de reclassement allant jusqu'à 6 mois, avec maintien de la rémunération à hauteur de 75% du salaire, un accompagnement personnalisé pour le retour à l'emploi, une aide à la reconversion, à la formation ou à la création d'entreprise", promettent les dirigeants.

L'une des deux épiceries pourrait se séparer de ses salariés

L'arrêt de l’exploitation était inéluctable selon eux : ils font face à un désaccord sur l’exploitation de la mine et n'ont pu obtenir la délivrance des autorisations nécessaires à l'activité. Dans une lettre envoyée jeudi, le président de la province Nord assume

Entre la cessation d'activité sur le site minier la SLN et la mise en liquidation judiciaire de la Sonarep, le mois dernier, ce sont près de 160 salariés qui sont sur le carreau à Poum. Les conséquences se font déjà sentir. L’une des deux épiceries de la commune pourrait ainsi se séparer de ses salariés, le chiffre d’affaires étant déjà en berne.