Nickel. Ce que l'on sait des industriels intéressés par la reprise de l'usine KNS

Les fours en veille froide à KNS.
Koniambo Nickel reçoit cette semaine la visite d’un repreneur, dix mois après l’annonce du retrait de Glencore. C’est un premier contact de terrain pour un grand groupe international, et une étape cruciale pour l’entreprise KNS.

Dix mois que Koniambo Nickel SAS cherche un repreneurCette semaine, plusieurs techniciens et ingénieurs, salariés d'une compagnie minière, se rendront sur le site de Vavouto.

Deux grands groupes internationaux s'étaient rapidement positionnés après l’annonce du retrait de Glencore en février dernier. Pour rappel, l’entreprise anglo-suisse a mis sur le marché 49 % de ses parts dans KNS.

Des entreprises valorisées en Bourse

Le 15 juillet dernier s'est achevée la première phase du processus de rachat des parts de Glencore au sein de Koniambo Nickel. Depuis des mois les échanges se poursuivent, dans la plus stricte confidentialité, entre ces potentiels repreneurs et les actionnaires de KNS, de la SMSP et Glencore. 

Ce que l’on sait, c’est qu'ils sont cotés en Bourse. Et qu’ils ont remis une offre suffisamment convaincante pour que le processus de reprise continue, contrairement à celle d'une entreprise calédonienne dont on apprenait l'existence en septembre.

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Des visites qui n'engagent à rien

On ne connaît pas l'identité de ces candidats à la reprise, et la direction de KNS ne souhaite pas en dire davantage pour l'instant. Le vice-président de Koniambo Nickel, Alexandre Rousseau, confirme que la procédure de reprise suit son cours, et "que c’est une étape normale". La direction de la SMSP ajoute que "ces visites ne sont pas l'assurance d'avoir un repreneur".

À Koné, cette nouvelle redonne de l’espoir à la population. Car le processus de licenciement pour motif économique est toujours en cours. À l'issue, et après une nouvelle étape, ils ne seront plus que cent sur site à veiller sur l’usine du Nord.

Une procédure longue

Après ces visites, les groupes soumettront des offres non-engageantes plus détaillées. S’il devait y avoir une offre définitive, les résultats de cette cession seront connus dans les mois à venir.

La SMSP indique que "sa priorité" est de "convaincre un repreneur de la viabilité du projet KNS, afin de permettre aux salariés, à leurs familles, ainsi qu'aux sous-traitants d'envisager un avenir plus serein". Notez que le processus de rachat des actions de Glencore est piloté par le géant suisse, auquel la SMSP, actionnaire majoritaire de KNS, est associée. Toutes les offres sont analysées par une banque d’affaire sélectionnée par Glencore.