A Bourail, une centaine de personnes ont marché ce samedi contre les violences faites aux femmes avec un hommage à Marie, une maman de la tribu d'Azareu tuée à coup de couteau en novembre dernier. Associations, familles de victimes et beaucoup d’anonymes sont venus soutenir le mouvement.
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Un cri d’alarme pour dénoncer les violences faites aux femmes. Dans le cortège, des photos de Corinne et de Maureen victimes de féminicides. Elles rejoignent celles de Marie, cette maman de 60 ans poignardée à Azareu à son domicile le mois dernier. La marche, c’est pour lui rendre hommage.
« Je suis déjà maman, je suis mariée en tribu, mes filles habitent à Azareu, et ça me faisait mal de laisser un acte comme ça sous silence » explique Loretta Azerari, l’organisatrice. « Donc j’ai décidé d’organiser cette grande marche avec l’accord de la famille. Je pense que le message est assez bien passé ».
« On se doit de parler aujourd’hui. Qu’on soit homme ou qu’on soit petit ou de telle ou telle ethnie, on se doit d’apporter notre pierre à l’édifice. Cette violence, il faut la dénoncer, il faut l’arrêter, il faut l’anéantir ».
« Il ne faut pas attendre ça, il faut se lever pour dire que ça peut nous arriver demain. Elles se disent, c’est mon chéri, il me tape, mais peut être que demain, il ne va plus recommencer. Mais non. Il faut dire que, il te tape une fois, dénonce le, il ne faut plus attendre ».
Des cahiers de doléances ont été remis au maire de Bourail Patrick Robelin, qui a participé lui-même à la marche, avec une demande de bannir définitivement de la tribu l’auteur présumé du meurtre de Marie.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry
« Je suis déjà maman, je suis mariée en tribu, mes filles habitent à Azareu, et ça me faisait mal de laisser un acte comme ça sous silence » explique Loretta Azerari, l’organisatrice. « Donc j’ai décidé d’organiser cette grande marche avec l’accord de la famille. Je pense que le message est assez bien passé ».
« Cette violence, il faut la dénoncer »
Dans la foule, Marc Faua et ses trois enfants. Marquer leur présence était important pour lui. En tant que neveu de Marie, mais aussi en tant qu’homme.« On se doit de parler aujourd’hui. Qu’on soit homme ou qu’on soit petit ou de telle ou telle ethnie, on se doit d’apporter notre pierre à l’édifice. Cette violence, il faut la dénoncer, il faut l’arrêter, il faut l’anéantir ».
« Il ne faut pas baisser les bras »
Beaucoup d’émotions dans les interventions, ici la maman de Corinne Wajoka morte à 19 ans violemment frappée et étranglée par son petit ami en août dernier au Mont-Dore. « Il faut soutenir surtout les femmes, parce que sans les femmes, il n’y a pas de famille » explique-t-elle au micro, la voix étranglée par l’émotion. « Que la lutte continue, il ne faut pas baisser les bras ».« Il te tape une fois, dénonce le »
Pour Jeannette Akaro, une maman de la tribu d’Azareu il ne faut plus se taire.« Il ne faut pas attendre ça, il faut se lever pour dire que ça peut nous arriver demain. Elles se disent, c’est mon chéri, il me tape, mais peut être que demain, il ne va plus recommencer. Mais non. Il faut dire que, il te tape une fois, dénonce le, il ne faut plus attendre ».
Des cahiers de doléances ont été remis au maire de Bourail Patrick Robelin, qui a participé lui-même à la marche, avec une demande de bannir définitivement de la tribu l’auteur présumé du meurtre de Marie.
Le reportage de Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry