Quelques jours après leur retour de Paris, et la série de réunions de travail sur l'avenir possible de la Nouvelle-Calédonie, les Loyalistes ont convié leurs militants et sympathisants à un meeting. C'était ce lundi soir, à l'hippodrome Henri Milliard. Objectif de ce rendez-vous, restituer le contenu des échanges menés lors de ces rencontres dans l'Hexagone qui ont rassemblé délégations indépendantiste et non-indépendantiste, et représentants de l'État. Ainsi, Nicolas Metzdorf, Gil Brial et Sonia Backès se sont relayés sur scène pour expliciter les grandes thématiques du fameux document martyr, proposé par l'exécutif. Un texte à l'état de projet, qui doit permettre de sortir de l'accord de Nouméa de 1998, arrivé à son terme.
Se préparer à la venue de Gérald Darmanin
Pour dresser un état des lieux des désaccords entre responsables politiques et peut-être débloquer un accord sur l'avenir du pays, une visite de Gérald Darmanin est programmée sur le Caillou fin octobre. Une échéance très attendue par les Loyalistes. "C'est toujours important quand un membre de l'État, aussi important (que Gérald Darmanin, le ministre de l'intérieur ndlr) , se déplace en Nouvelle-Calédonie, explique Françoise Suvé, cheffe du groupe Loyalistes au Congrès. Il y a du respect à avoir, car il nous consacre du temps. Et cela nous rappelle qu'il faut qu'on avance sur ces sujets qui sont cruciaux, car ils doivent permettre à la Nouvelle-Calédonie de se diriger vers un avenir serein et également de sortir du marasme économique dans lequel elle se trouve."
"Il faut rester constructif"
Concernant la mise en retrait des discussions de l'Union calédonienne qui juge "irrecevable" le projet d'accord proposé par Paris, Françoise Suvé déclare "Je trouve ça dommage car ils (les représentants de l'UC ndlr) se sont déplacés à Paris. Maintenant, il nous faut rester constructif et continuer à travailler avec ceux qui seront autour de la table. Et si il n'y a pas d'accord à la fin, on partira vers une modification constitutionnelle comme c'est prévu pour le dégel du corps électoral."