La Communauté du Pacifique a célébré son soixante-dixième anniversaire hier soir, à Nouméa. Dans la foulée de sa dixième conférence qui a vu la Nouvelle-Calédonie prendre la présidence de l’institution.
La décision a été prise à cette occasion de mettre en place un centre pour la science marine. « Ce centre, hébergé à la CPS, exploitera les compétences scientifiques et techniques des différents programmes de travail de toute l’organisation, notamment dans le domaine de la pêche et des géo sciences, résume un communiqué final. Il se veut complémentaire des efforts déployés actuellement dans la région en faveur d’une gestion durable des ressources de l’Océan Pacifique. »
Plus de 40 représentants des pays membres et des partenaires de développement, dont la ministre française des Outre-mer, étaient réunis pour définir ensemble les orientations stratégiques dans les deux années à venir. Un accord de coopération technique avec l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) a été présenté. Il doit permettre aux micro-états de la région d'avoir accès à la technologie nucléaire pour leur développement.
Colin Tukuintoga a été reconduit dans ses fonctions de directeur général de la CPS, pour un nouveau mandat de deux ans. Et pour la première fois, c'est la Nouvelle-Calédonie qui a pris la présidence, pour deux ans. Retour sur cette passation de pouvoir et sur le bilan de la conférence avec Cameron Diver, directeur général adjoint (photo : Communauté du Pacifique).
La CPS représente, depuis 1947, la principale organisation scientifique et technique au service du soutien au développement de la région. Sa onzième conférence aura lieu aux Îles Cook, en 2019.
Les membres de l'organisation
Samoa américaines
Australie
Îles Cook
États fédérés de Micronésie
Fidji
France
Polynésie française
Guam
Kiribati
Îles Marshall
Nauru
Nouvelle-Calédonie
Nouvelle-Zélande
Niue
Îles Mariannes du Nord
Palau
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Pitcairn
Samoa
Îles Salomon
Tokelau
Tonga
Tuvalu
États-Unis d’Amérique
Vanuatu
Wallis et Futuna