La rentrée scolaire 2022 promet alors d'être très fortement perturbée. Après la Fédération des fonctionnaires et son préavis de grève, puis l'annonce de blocage des coutumiers de l'aéroport de Wanaham, à Lifou, c'est au tour du réseau de transport en commun, sur Nouméa et une partie du Grand Nouméa.
Deux opérateurs se partagent les lignes du transport en commun, un seul des deux menace de faire grève. Et ce sont les employés du GIE Karuaïa qui ont déposé un préavis de grève illimité pour le lundi 14 février.
Le groupement dénonce la mauvaise gestion du SMTU qui je cite "amène le transport en commun dans une impasse budgétaire." Selon le SMTU, la fréquentation des usagers est moins importante que prévue initialement, ce qui pèserait sur le budget du réseau. Et d’expliquer qu’en 2021, 8,5 millions de passagers ont été transportés contre 13 millions prévus initialement.
Toujours d’après le SMTU, des négociations ont été ouvertes dès la fin d’année 2020 avec le GIE Karuïa Bus et la société CARSUD afin de réduire les coûts d’exploitation.
Des discussions qui n’ont visiblement pas abouti, d’où ce préavis de grève.
Concrètement, si aucune solution n’est trouvée d’ici lundi, le GIE Karuïa envisage de cesser son activité sur les lignes dont il s’occupe. C’est-à-dire : la L3, L4, L5, L6, M1, N1, N2, N3, N4, N5, N6, D1, D2, D3, D4. Par contre, la société CARSUD maintiendrait son activité sur ses lignes qui circuleront donc normalement.
Chaque jour, près de 17 000 personnes empruntent le réseau Tanéo.