Parents d'élèves mobilisés au lycée Jules-Garnier

Comme annoncé, ils ont exprimé leur colère. Jeudi, des parents rejoints par des élèves ont manifesté à l’entrée du lycée Jules-Garnier, Nouméa, alors que la membre du gouvernement en charge de l’enseignement et le nouveau vice-recteur venaient visiter l’établissement. 
Ils étaient attendus de pied ferme, Isabelle Champmoreau et Erick Roser. La membre du gouvernement en charge de l’enseignement et le vice-recteur se rendaient à Jules-Garnier, jeudi après-midi. Une quinzaine de parents d’élèves exaspérés leur ont préparé un comité d’accueil. Banderoles et micro à l’appui, ils se sont donné rendez-vous pour dénoncer des conditions d’étude qu’ils trouvent inadmissibles pour leurs enfants : sécurité jugée défaillante, état des toilettes, manque de personnel…
 

Problème à la cantine

Sur place, l’Union des groupements de parents d’élèves, quelques membres de l’APE en quête d’information sur la gestion de leur association et des élèves dont certains n’hésitent pas à prendre la parole. Sujet de crispation du jour, pour ces derniers : la cantine, et le repas léger servi suite à un problème électrique. Certains ont été reçus dans l’après-midi. «Des réponses, on en a eues, lance l’une d’entre eux. C’est surtout des actions qu’on espère.»
 

Le cas des toilettes

Aux yeux du proviseur, ces difficultés sont monnaie courante, par exemple les sanitaires. «Je dirais que c’est un problème dans tous les établissements. Et sur Garnier, ils sont entretenus, nettoyés deux fois par jour… et très dégradé par les élèves», réagit Michel Lehoullier. En lançant plus globalement : «Je ne peux pas admettre qu’on veuille faire croire que c’est pire au lycée Jules-Garnier qu’ailleurs.»
 

Prochaine rencontre

Isabelle Champmoreau a rendez-vous avec les parents d’élèves la semaine prochaine, cette fois au gouvernement. Elle souhaite rassurer : les demandes ont été entendues et des réponses rapides devraient être apportées. «On a abordé des choses très concrètes comme les travaux à faire dans l’établissement, relate l’élue. Dans le cadre de ces travaux, il y a la partie sécurisation des bâtiments. Mais il y a aussi un gros travail à faire de "climat scolaire", parce qu’on peut toujours faire des travaux, améliorer les choses de façon matérielle. Après, il faut qu’on s’assure avec les équipes que ces équipements soient respectés.» 

Le reportage de Thérèse Waia et Patrick Nicar :
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