Quel ordre du jour pour le Comité des signataires ?

17ème Comité des Signataires, à Matignon, en mars 2018
Les délégations calédoniennes sont à Paris pour participer au 19ème Comité des signataires. L’ordre du jour n’a toujours pas été totalement dévoilé mais on connait déjà les principaux points qui pourraient être évoqués.
Ce 19ème Comité des signataires porterait sur trois points : l’organisation du deuxième référendum, les conditions de son organisation et la signature d’un contrat de convergence avec la Nouvelle-Calédonie. 
 

La date du référendum

Sur la question de l’organisation du référendum, il s’agit pour les différentes formations politiques de fixer le calendrier de cette nouvelle consultation. Sur ce sujet, les divergences entre indépendantistes et loyalistes ont été clairement exprimées
L’Etat entend privilégier le dialogue et le consensus sur cette question. Le Premier ministre Edouard Philippe l’a rappelé à l’Assemblée nationale en répondant à une question du député Philippe Gomès. 
Dans la continuité, l’ouverture des discussions sur le futur statut de la Nouvelle-Calédonie, à l’issue de l’Accord de Nouméa, n’est pas exclue et pourrait grandement être débattue lors de ce rendez-vous avec Matignon.
 

Les conditions d’organisation

Le deuxième volet de ce 19ème Comité des Signataires porterait sur les conditions de l’organisation du référendum de 2020 : conditions logistiques, sur le principe de l’organisation propre de ce scrutin et, un point majeur, la question des listes électorales. Aujourd’hui encore, des divergences subsistent sur le sujet et opposent les défenseurs de la Calédonie dans la France à ceux qui prônent l’indépendance du territoire.
 

Les contrats de convergence

Dernier point de rendez-vous avec Matignon, les contrats de convergence. Ils sont mis en place pour que l’Etat accompagne les Outre-mer. Ils pourraient concerner des domaines comme le numérique, l’environnement ou encore le développement des infrastructures. L’objectif est de s’accorder sur la signature de ce contrat et de quelle manière l’Etat pourrait accompagner la Nouvelle-Calédonie financièrement.