Sénatoriales : Sonia Backès choisit Gil Brial comme suppléant

Gila Brial, porte-parole de l’intergroupe des Loyalistes au Congrès, invité du JT du 4 septembre 2022
Sonia Backès a choisi : elle ira aux sénatoriales avec Gil Brial, annonce-t-elle ce mardi. Si elle est élue le 24 septembre et toujours secrétaire d'Etat chargée de la citoyenneté, c'est son suppléant qui siégera. Il était l'invité de la matinale mercredi 28 juin.

Il n'y a pas de cumul possible. Sonia Backès ne pourra pas siéger comme sénatrice tant qu'elle sera secrétaire d'Etat. "Si les grands électeurs me font l’honneur de m’élire, c’est mon suppléant qui siègera", rappelle-t-elle dans un communiqué de presse envoyé ce mardi. La candidate de la majorité présidentielle a fait son choix : ce sera Gil Brial. Il était l'invité de la matinale radio de NC la 1ère, ce mercredi 28 juin.

"Il saura établir les ponts nécessaires entre les différentes majorités"

Celui qui est son deuxième vice-président à la province Sud "dispose des qualités nécessaires à ce poste, estime-t-elle. Après avoir participé à de nombreux comités des signataires, il m’accompagne depuis plus de cinq ans lors des négociations sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Il est donc reconnu à Paris comme un interlocuteur et un défenseur de la cause loyaliste." Pour Sonia Backès, il sera parfaitement à même de "défendre au mieux la réforme constitutionnelle qui arrive et plus particulièrement le dégel du corps électoral". Mais aussi d'expliquer cette réforme aux membres du Parlement. "Il saura également établir les ponts nécessaires entre les différentes majorités, comme il a su le faire en Nouvelle-Calédonie", appuie-t-elle encore. 

Invitée sur le plateau de NC la 1ère, le 11 juin, Sonia Backès avait rappelé ses priorités pour les sénatoriales : la réforme constitutionnelle, en particulier sur le dégel du corps électoral. "Mais il y a d’autres enjeux. Nous avons aujourd'hui des institutions qui ne fonctionnent plus. Des Calédoniens qui souffrent du pouvoir d’achat. Des monopoles publics d’un autre temps, je pense notamment à celui de l’OPT qu'il faut arrêter, avec des taxes, des protections de marché, qui n’ont plus de sens."