Dans un peu plus de trois semaines a lieu le premier tour de l’élection présidentielle. Un temps réduit pour faire campagne pour le candidat Emmanuel Macron, désormais engagé dans la course à l’Elysée, tout en menant ses missions de chef de l’Etat. Et un temps dont vont se saisir plusieurs voix. Voilà quelques points à retenir de cet entretien.
Pourquoi Emmanuel Macron ?
Principal argument pour le député, l’implication du président et de ses équipes dans le dossier calédonien, au cours des cinq dernières années. "Il connait parfaitement le dossier et si je devais citer la première raison, c’est sa manière d’appréhender, de connaître la complexité de notre dossier et de s’impliquer dans une solution d’avenir pour les Calédoniens." Une implication "chronophage et unique", souligne le député, ajoutant que "les connaisseurs du dossier calédonien sont de moins en moins nombreux."
Un seul candidat, plusieurs voix
Les deux députés se sont ainsi clairement positionnés pour le président sortant. Sans pour autant intégrer le comité de soutien local. Signe de désaccord ? Non, affirme le parlementaire. "L’organisation de la campagne est de concevoir que, dans un contexte particulier, cette campagne se décline sur les territoires, au travers de comités composés d’élus locaux. Et aux côtés de ses élus, il y a un réseau de parlementaires dont je fais partie. Ces deux réseaux fonctionnent de manière complémentaire." Ni concurrence, ni dispersion des forces affirme ainsi le député.
Vers une maison commune
Autre argument pour Philippe Dunoyer, la capacité d’Emmanuel Macron à fédérer des personnalités de différents horizons. Tandis que le conflit entre la Russie et l’Ukraine redessine cette campagne, dans le même temps "il faut qu’on arrive à rassembler. Et l’engagement de toutes les personnalités d’horizons différents derrière Emmanuel Macron devrait conduire la majorité présidentielle à trouver une traduction politique au plan local, dans le respect des identités de tout le monde. Ce serait assez logique qu’on trouve une forme de maison commune de la majorité présidentielle où chacun pourrait se retrouver".
L’entretien est à retrouver dans son intégralité ici.