Les corps intermédiaires donnent leurs avis sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Dans le cadre de la grande consultation de la société calédonienne, syndicats, associations, clusters, chambres consulaires et professionnels sont consultés dès ce lundi. Il s'agit là de la deuxième phase.
C’est l’une des quatre phases de la consultation de la société calédonienne, souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-mer. La semaine dernière, le haut-commissariat lancait la première phase : le ressenti des Calédoniens sur l’avenir du pays. Ce lundi, c'est au tour des corps intermédiaires d'être sollicités.
Corps intermédiaires : qui sont-ils?
Les corps intermédiaires, ce sont ces organisations collectives calédoniennes... syndicats, associations, clusters.... qui ont aussi un poids dans les débats. A compter de ce lundi, ils pourront, d’un seul clic, via une plate-forme numérique, ouvert par le Haut-Commissariat, apporter leurs contributions, leurs éclairages, sur des sujets précis et définis au préalable par le Ministère des Outre-mer.
Il y a un questionnaire avec un certain nombre de thèmes qui sont proposés, donc c'est un cadre assez large avec 4-5 thèmes à renseigner avec en toile de fond des sujets latents abordés :l'identité, le développement économique, la redistribution... tout cela pour permettre de guider le contributeur
Deux mois pour répondre
Pour affiner leurs propos, les services du haut-commissariat ont mis en place des espaces dédiés. Syndicats, associations, chambres consulaires et clusters, peuvent également s’expliquer verbalement à travers une procédure d’audition. Un binôme de haut-fonctionnaire, un membre du corps préfectoral ou un directeur administratif, sont en charge de ses écoutes. Les corps intermédiaires ont deux mois pour participer à cette consultation. Les contributions peuvent être consultées en ligne, passer 24h voire 48h.
D'autres phases à venir
Après les Calédoniens, et les corps intermédiaires, la grande consultation de la société calédonienne concernera d'autres catégories : à savoir la jeunesse, le monde économique et social et les maires des 33 communes du territoire.