Le gouvernement vient d’autoriser l’hôtel Gondwana à commercialiser une partie de ses chambres pour les personnes désirant bénéficier de la quatorzaine payante. C’est le deuxième établissement de Nouméa habilité.
En octobre dernier, le gouvernement ouvrait aux particuliers la possibilité d’effectuer une quatorzaine payante pour pouvoir revenir en Calédonie à la date de leur choix. Un hôtel était alors habilité à commercialiser des chambres, l’hôtel Beaurivage à la baie des Citrons.
Ce mardi, l’exécutif autorise un deuxième établissement à organiser ces quatorzaines, l’hôtel Gondwana.
Cet établissement du Quartier Latin propose vingt chambres pouvant accueillir une ou deux personnes.
A qui s’adresse l’offre ?
Comme pour toutes les entrées en Nouvelle-Calédonie à l’heure actuelle, des conditions sont demandées. L’hôtel pourra offrir ces prestations aux entreprises qui souhaitent faire venir, à leurs frais, des professionnels indispensables à la vie économique de la Nouvelle-Calédonie, ou aux particuliers, de nationalité française (ou étrangère, sur demande) qui souhaitent accélérer, à leurs frais, leur processus d'entrée ou de retour en Nouvelle-Calédonie pour un motif impérieux.
Et là encore, il s’agit de quatorzaines strictes, avec interdiction de sortir de l’établissement pendant toute la durée de la quarantaine.
Quels tarifs ?
L’hôtel propose ses chambres au prix de 390 000 francs CFP pour une personne et 540 000 CFP pour deux personnes. Attention, pour occuper la chambre à deux, il faudra être un couple ou des membres d’une même famille.
Quelles prestations ?
Comme pour l’hôtel Beaurivage, la quatorzaine privée comprend la prise en charge à l’arrivée à la Tontouta, l’hébergement pour quatorze nuits, trois repas par jour à choisir chez des restaurants partenaires, le suivi médical, la fourniture de masques et les tests de sortie de la quatorzaine.
Les démarches à suivre
Les personnes intéressées doivent effectuer leur réservation directement sur le site de l’hôtel, via un formulaire. Une réservation qui sera soumise à l'avis du gouvernement.