Usine du sud : le gouvernement lève sa cellule de crise, le site toujours à l’arrêt

En visite cet après-midi à l’usine du Sud, le président du gouvernement a décidé de lever le Plan particulier d’intervention. La reprise de l’activité sera forcément liée à un accord politique indique Thierry Santa.

Le gouvernement va lever le Plan particulier d’intervention (PPI) déclenché il y a douze jours en raison des tensions autour de l’usine du Sud qui faisaient peser un risque jugé important sur ce site classé « installation classée pour l’environnement », c’est-à-dire Seveso 2.

Quelques jours après le déclenchement de ce PPI, les bâtiments administratifs de l’usine étaient incendiés, poussant Vale NC à arrêter en urgence toute activité sur le site.

Aujourd’hui, un calme relatif règne autour de la mine et de l’usine depuis notamment que le FLNKS a décidé d’alléger le mouvement et a dénoncé l’attaque du site. 

Thierry Santa s’est donc rendu sur place, afin de se rendre compte de la situation et de décider si oui ou non le PPI pouvait être levé.


« J’ai été rassuré, a-t-il indiqué à l’issue de la visite […]. Les représentants de Vale sur place nous ont indiqué que toutes les mesures avaient été prises pour mettre en sécurité le site industriel et la mine. Que tout était mis en sécurité en matière de fuite d’acide potentielle. C’était quand même le point sensible principal. »

La décision de reprise de l’activité sera forcément liée à un accord politique.

Thierry Santa, président du gouvernement


L’usine reste en sommeil

La cellule de crise située à la Direction de la sécurité civile et de la gestion des risques va donc être levée. « Une cellule de crise sera maintenue ici, en lien avec la DSCGR », précise Thierry Santa, afin de permettre une intervention rapide en cas de besoin. 

Vale n’envisage pas pour le moment de relancer l’activité sur le site actuellement en situation de sauvegarde. « La décision de reprise de l’activité sera forcément liée à un accord politique », assure Thierry Santa.

Thierry Santa au micro de Coralie Cochin


Le reportage de Coralie Cochin et Claude Lindor :