Vie chère : la viande se pare d’un bouclier qualité-prix

Dès mardi 5 juillet 2022, le prix de la viande au kilo est plafonnée à 1500 francs, pour certaines références pour le boeuf, le veau et le porc.
Les acteurs de la filière viande ont signé mardi 5 juillet un accord interprofessionnel qui instaure un nouveau bouclier qualité-prix pour la viande. Ce nouveau BQP prend effet dès maintenant et doit durer un an.

L’instauration de ce BQP viande est la sixième mesure du plan de lutte contre l’inflation du gouvernement. Concernant l'alimentation, il y a eu notamment la création d'un panier de fruits et de légumes pour 2500 francs en mai et plus récemment, la mise en place d’une liste de prix bloqués pour 60 produits de grande consommation.

Quelle viande ?

Du bœuf, du veau et du porc, d’origine locale ou importée. Ce bouclier qualité-prix est composé de deux références par type de viande. Le prix maximum de vente au consommateur est plafonné à 1 500 francs TTC par kg de viande. Il a été demandé aux acteurs de la filière de proposer des morceaux de gamme supérieure; c’est là, la différence avec le précédent bouclier BQP.

Alors concrètement, qu’est-ce qu’on aura dans nos assiettes pour ce prix-là ? De la viande hachée, mais aussi de quoi préparer un bœuf bourguignon, ou encore du rôti de veau et des sautés de porc. Cependant, la composition de cette sélection est tenue à la disponibilité des produits. Autrement dit, elles peuvent être remplacées temporairement par un autre produit de qualité équivalente, si besoin.

Que prévoit l’accord ?

Concrètement, ce BQP viande sera proposé dans les commerces d'une surface égale ou supérieure à 500 m². Les boutiques plus petites, comme les boucheries, peuvent appliquer cette mesure, mais seulement si elles le souhaitent.

Alors comment les repérer ? Les distributeurs s’engagent à ce que la liste des produits sélectionnés, soit facile à identifier par les consommateurs, que ces viandes soient bien visibles sur les lieux de vente pendant toute la durée de l’accord.

A noter que cet accord interprofessionnel signé mardi 5 juillet s’applique pour une durée de douze mois. A l’issue de ce laps de temps, il pourra être reconduit en fonction des conditions du marché.