Sept autres personnes sont déjà entendues par la justice depuis lundi, ce qui porte à dix le nombre de gardés à vue dans cette affaire.
L'enquête s'accélère. Trois nouvelles personnes ont été placées en garde à vue, mardi 4 mai, dans le cadre de l’enquête sur les exactions intervenues à Vale NC dans le Grand Sud, a appris NC la 1ère de source proche du dossier. Ce qui porte à 10 le nombre de personnes entendues par la justice depuis lundi.
Des gardes à vue qui peuvent durer jusqu'à 96 heures
Ces trois nouvelles garde à vue répondent aux mêmes chefs d’infractions que les sept précédentes, à savoir entre autres une "participation à une association de malfaiteurs d’un délit puni de 10 ans d’emprisonnement", destructions et vols en bande organisée, "violences et complicités de violences en réunion" et "sur personne dépositaire de l’autorité publique avec arme" ou encore "mise en danger d’autrui par risque immédiat de mort ou infirmité par violation manifestement délibérée d’une obligation règlementaire de sécurité ou de prudence (en infractions découlant du classement du site Seves)". Des chefs d'infractions qui peuvent entraîner jusqu'à 96 heures de garde à vue.
L’Ican (Instance coutumière autochtone de négociation) et le collectif Usine du Sud/Usine Pays (USUP), avaient annoncé dans un communiqué, publié dimanche, que plusieurs de leurs membres étaient convoqués dans le cadre de cette enquête, citant entre autres André Vama et Raphaël Mapou du comité Rhéébù Nùù, ou encore Adrien Koroma et Maurice Dhou.