Ce jeudi 14 novembre, la Confédération Syndicale O OE TO OE RIMA a déposé un préavis de grève à la direction de l'hôtel Intercontinental de Moorea, à quelques jours de l'arrivée des candidates à Miss France 2020.
•
"La Confédération Syndicale O OE TO OE RIMA soucieux de protéger les intérêts des salariés, de préserver leurs acquis sociaux et l'outil de travail appelle à une grève générale dans la société" écrit la confédération dans un communiqué, ce jeudi 14 novembre. Un préavis de grève qui fait suite l'affaire présumée de viol collectif à l'Intercontinental de Moorea et aux quatre personnes licenciées pour "faute grave". Une plainte avait été déposée par la victime en août dernier, le procureur l'a depuis classée sans suite.
Mercredi, lors d'une conférence de presse, Me Stanley Cross qui défend les intérêts des employés visés a demandé la réhabilitation de ces derniers. Le directeur régional de l'hôtel a de son côté précisé que la procédure de licenciement ne faisait pas suite à l'affaire de viol présumé mais d'un autre dossier sur du harcèlement sexuel. "Il y a une procédure sociale relative au code du travail concernant des faits de harcèlements sexuels sur les mêmes personnes (...) Le licenciement a été fait par rapport à ces faits de harcèlements ", nous expliquait, mercredi, Guillaume Epinette.
Ce qui ne semble avoir convaincu la confédération syndicale qui exige donc, dans son préavis de grève : la réintégration des quatre salariés, une indemnité pour préjudice moral, une prise en charge des frais honoraires de l'avocat durant toute la procédure entamée et future, la prise en charge des dommages et intérêts pour l'ensemble des salariés pendant la période du conflit soit 45 jours.
Par ailleurs, la confédération demande la restructuration de l'encadrement de l'entreprise mais aussi un avancement et reclassement du personnel. Si aucun accord est trouvé, la grève prendra effet le mercredi 20 novembre. Au moment où les candidates au titre de Miss France 2020 seront à l'Intercontinental pour la préparation au concours
Mercredi, lors d'une conférence de presse, Me Stanley Cross qui défend les intérêts des employés visés a demandé la réhabilitation de ces derniers. Le directeur régional de l'hôtel a de son côté précisé que la procédure de licenciement ne faisait pas suite à l'affaire de viol présumé mais d'un autre dossier sur du harcèlement sexuel. "Il y a une procédure sociale relative au code du travail concernant des faits de harcèlements sexuels sur les mêmes personnes (...) Le licenciement a été fait par rapport à ces faits de harcèlements ", nous expliquait, mercredi, Guillaume Epinette.
Ce qui ne semble avoir convaincu la confédération syndicale qui exige donc, dans son préavis de grève : la réintégration des quatre salariés, une indemnité pour préjudice moral, une prise en charge des frais honoraires de l'avocat durant toute la procédure entamée et future, la prise en charge des dommages et intérêts pour l'ensemble des salariés pendant la période du conflit soit 45 jours.
Par ailleurs, la confédération demande la restructuration de l'encadrement de l'entreprise mais aussi un avancement et reclassement du personnel. Si aucun accord est trouvé, la grève prendra effet le mercredi 20 novembre. Au moment où les candidates au titre de Miss France 2020 seront à l'Intercontinental pour la préparation au concours
la confédération syndicale O Oe to oe rima a déposé un préavis de grève