Maltraitance animale à Saint-Denis : démantèlement d'un squat à Montgaillard, un chien sauvé par la police

La police nationale de La Réunion a travaillé de concert avec Brigade Spécialisée de Terrain ainsi que la mairie de Saint-Denis afin de démanteler un squat d'animaux dans le quartier de Montgaillard, à Saint-Denis, ce lundi.

Plusieurs animaux avaient été vus attachés et sans surveillance depuis plusieurs jours déjà.

Un chien a été sauvé

À la suite de ce démantèlement, un chien a été sauvé et a été remis à son propriétaire.

La police nationale "remercie les acteurs de terrain fortement engagés sur cette thématique sans lesquels ce sauvetage n’aurait pas eu lieu", informe-t-elle sur sa page Facebook.

Des actes de maltraitance récurrents à La Réunion

La maltraitance animale est un fléau à La Réunion. Pour rappel, en mars dernier, trois chiens ont été sauvés par l'association APEBA dans l'Ouest de l'île.

Toujours en mars dernier, dans le quartier de Piton des Goyaves, à la Petite-Île, un chien avait été retrouvé gravement blessé après avoir reçu des tirs de carabine à la truffe. 

En décembre dernier, à Saint-Denis, une chienne avait été rouée de coups par son propriétaire tortionnaire. Elle avait été sauvée par l'association APEBA. 

3677 : un nouveau numéro pour signaler la maltraitance animale

Le 3677 est un nouveau numéro national pour dénoncer les actes de maltraitance animale. Il est mis en place depuis ce lundi 24 juin par le Conseil national de la protection animale (CNPA).

Ce service est joignable 7 jours sur 7. Ce numéro vise notamment à simplifier les signalements de maltraitance, les trier et mieux les identifier.

La maltraitance animale punie par la loi

Pour rappel, la maltraitance animale qu'elle soit volontaire ou non, est punie par la loi.

Les faits de maltraitance aggravés peuvent valoir jusqu'à 4 ans de prison et 50 000 euros d'amende, rappelait Cécile Squarzoni, présidente de l'APEBA sur Réunion la 1ère. Si un propriétaire tue son animal de compagnie, la peine "peut aller jusqu'à 6 ans de prison et 75 000 euros d'amende", assure-t-elle.