Les quatorzaines à l'arrivée à Saint-Pierre et Miquelon resteront en vigueur pour tous les voyageurs ayant atterri avant le 10 juillet, selon la préfecture. Les passagers des vols de juin et début juillet devront donc rester confinés, même après la fin de l'état d'urgence sanitaire.
Les nouveaux arrivants à Saint-Pierre et Miquelon devront bien choisir leurs dates de voyage. Car la fin de l'état d'urgence sanitaire ne marquera pas la fin de toutes les quatorzaines dans l'archipel, d'après un communiqué de la préfecture.
Le dispositif ne sera plus en vigueur pour les voyageurs arrivés après le 10 juillet, date de la fin de l'état d'urgence sanitaire pour tous les territoires à l'exception de la Guyane et de Mayotte. Mais les passagers ayant débarqué avant cette date auront l'obligation d'effectuer leur quatorzaine dans son intégralité, même s'ils doivent rester confinés jusqu'à fin juillet. Ils ne pourront sortir qu'après avoir effectué un test PCR, à J+15, qui devra revenir négatif.
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Les passagers des vols du 28 juin et du 4 juillet, en provenance de Montréal, n'échapperont donc pas à la quatorzaine. Ceux inscrits sur les vols directs Paris-Saint-Pierre des 29 juin et 6 juillet seront également soumis à ces conditions. Il leur est demandé de se mettre en contact avec la préfecture de l'archipel, par courriel ou par téléphone. L'accès à l'aérogare sera par ailleurs interdit au public à ces dates.
Les modalités précises de la sortie de l'état d'urgence sanitaire ne sont pas encore connues. Elles devraient être précisées dans les jours à venir, après la décision d'une commission mixte paritaire composée de sénateurs et de députés. Le projet de loi visant à encadrer la reprise a déjà été débattu il y a quelques jours à l'Assemblée nationale et au Sénat en procédure accélérée, avec une unique transmission entre les deux chambres.
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Après examen du Sénat, le texte actuel propose la mise en place d'un dispositif de tests pour les personnes se déplaçant entre les territoires ultramarins et l'Hexagone, mais uniquement pour les personnes "ayant séjourné au cours du mois précédent dans une zone de circulation de l’infection". Si le projet de loi est adopté tel quel, des restrictions sur la circulation des personnes, l’accueil du public dans certains établissements ou les rassemblements seront toujours possibles. Mais l'exécutif ne pourra pas interdire la circulation des personnes et des véhicules. Il faudrait pour cela déclencher à nouveau l'état d'urgence sanitaire. Une exception permettra néanmoins aux autorités de restreindre ou d’interdire les déplacements par voie aérienne ou maritime.
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Plusieurs élus de l'archipel demandent le maintien d'un dispositif de contrôle après le 10 juillet. Le député Stéphane Claireaux a ainsi défendu à l'Assemblée un amendement rendant obligatoire la réalisation d'un test virologique pour tous les passagers à destination des territoires ultramarins. De son côté, le sénateur Stéphane Artano souhaite la mise en place d'une septaine à l'arrivée. Il prône également la mise en oeuvre de tests supplémentaires, sept jours après l'atterrissage des passagers.
Le dispositif ne sera plus en vigueur pour les voyageurs arrivés après le 10 juillet, date de la fin de l'état d'urgence sanitaire pour tous les territoires à l'exception de la Guyane et de Mayotte. Mais les passagers ayant débarqué avant cette date auront l'obligation d'effectuer leur quatorzaine dans son intégralité, même s'ils doivent rester confinés jusqu'à fin juillet. Ils ne pourront sortir qu'après avoir effectué un test PCR, à J+15, qui devra revenir négatif.
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Les passagers des vols du 28 juin et du 4 juillet, en provenance de Montréal, n'échapperont donc pas à la quatorzaine. Ceux inscrits sur les vols directs Paris-Saint-Pierre des 29 juin et 6 juillet seront également soumis à ces conditions. Il leur est demandé de se mettre en contact avec la préfecture de l'archipel, par courriel ou par téléphone. L'accès à l'aérogare sera par ailleurs interdit au public à ces dates.
Un nouveau cadre juridique après l'état d'urgence
Les modalités précises de la sortie de l'état d'urgence sanitaire ne sont pas encore connues. Elles devraient être précisées dans les jours à venir, après la décision d'une commission mixte paritaire composée de sénateurs et de députés. Le projet de loi visant à encadrer la reprise a déjà été débattu il y a quelques jours à l'Assemblée nationale et au Sénat en procédure accélérée, avec une unique transmission entre les deux chambres.
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Après examen du Sénat, le texte actuel propose la mise en place d'un dispositif de tests pour les personnes se déplaçant entre les territoires ultramarins et l'Hexagone, mais uniquement pour les personnes "ayant séjourné au cours du mois précédent dans une zone de circulation de l’infection". Si le projet de loi est adopté tel quel, des restrictions sur la circulation des personnes, l’accueil du public dans certains établissements ou les rassemblements seront toujours possibles. Mais l'exécutif ne pourra pas interdire la circulation des personnes et des véhicules. Il faudrait pour cela déclencher à nouveau l'état d'urgence sanitaire. Une exception permettra néanmoins aux autorités de restreindre ou d’interdire les déplacements par voie aérienne ou maritime.
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Plusieurs élus de l'archipel demandent le maintien d'un dispositif de contrôle après le 10 juillet. Le député Stéphane Claireaux a ainsi défendu à l'Assemblée un amendement rendant obligatoire la réalisation d'un test virologique pour tous les passagers à destination des territoires ultramarins. De son côté, le sénateur Stéphane Artano souhaite la mise en place d'une septaine à l'arrivée. Il prône également la mise en oeuvre de tests supplémentaires, sept jours après l'atterrissage des passagers.