Les deux personnes suspectées dans une nouvelle affaire de cocaïne entre la Martinique et la France, sont mises en examen et seront vraisemblablement placées en détention au centre pénitentiaire de Ducos dès ce soir.
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Après trois jours de garde à vue comme l'exige les procédures dans les affaires de drogue, les deux personnes interrogées depuis mercredi par les spécialistes, sont présentées à un juge. Le fonctionnaire de la PAF (Police aux Frontières) et le producteur de spectacle sont mis en examen pour trafic de drogue et seront placés sous mandat de dépôt. Au terme des auditions, les charges qui pèsent sur les deux personnes sont suffisantes pour permettre aux juges de prendre cette décision.
L'enquête s'est accélérée suite à l'arrestation d'un homme en possession de 30 kilos de cocaïne mercredi dernier (17 août) à l'aéroport d'Orly. Les filatures, les écoutes téléphoniques et d'autres moyens d'enquête souvent très sophistiqués, sont appliqués depuis plusieurs semaines, confirment les enquêteurs.
Si cette affaire embarrasse la police, car le fonctionnaiere de la PAF risque d'être révoqué, certains proches du dossier se disent satisfaits "d' avoir effectué un travail d’assainissement". L’enquête se poursuit. D’autres personnes pourraient être inquiétées.
Surveillés depuis longtemps...
Le policier et le producteur de spectacle, ont joué un rôle essentiel dans le cadre d’un vaste réseau de trafic de cocaïne entre la Martinique et la France. À l’issue de plusieurs auditions, et notamment après des écoutes téléphoniques, il est confirmé que le fonctionnaire de police, par ailleurs très connu dans le milieu sportif, a profité de sa situation professionnelle pour faciliter et organiser ce trafic, notamment lors des vols de nuit entre l'aéroport du Lamentin et celui d'Orly ( Val-de-Marne).L'enquête s'est accélérée suite à l'arrestation d'un homme en possession de 30 kilos de cocaïne mercredi dernier (17 août) à l'aéroport d'Orly. Les filatures, les écoutes téléphoniques et d'autres moyens d'enquête souvent très sophistiqués, sont appliqués depuis plusieurs semaines, confirment les enquêteurs.
Si cette affaire embarrasse la police, car le fonctionnaiere de la PAF risque d'être révoqué, certains proches du dossier se disent satisfaits "d' avoir effectué un travail d’assainissement". L’enquête se poursuit. D’autres personnes pourraient être inquiétées.