Pour Jean-Pierre Baspin la pêche plus qu’un métier est une passion. L’homme est devenu professionnel à 16 ans, son père n’ayant plus de matelot, il a tout naturellement pris la place.
Jean-Pierre a exercé de nombreux types de pêche notamment, au large "à Miklon", à la senne, "palan retjen" et aussi avec des nasses.
Aujourd’hui à la retraite, Jean-Pierre Baspin à la pêche dans la peau, il continue de partir en mer régulièrement avec ses frères qui eux sont encore en activité.
La pêche à la nasse est un vrai savoir-faire. Il faut identifier les coins appropriés, il y a des zones poissonneuses d’autres qui regorgent de langoustes ou de "chatrou" selon la saison. Il faut aussi laisser le temps à la ressource de se renouveler en ne pêchant pas toujours au même endroit.
Être marin-pêcheur à Grand-Rivière est un exercice parfois périlleux car la mer est souvent agitée voire déchaînée. Il faut avoir le cœur bien accroché pour remonter des nasses qui reposent parfois à 200 mètres de fond au milieu des vagues. Jean-Pierre Baspin a l’habitude. Selon lui "cela fait partie du métier". Il se sent plus à l’aise en mer qu’à terre.
Tant qu’il en aura la force Jean-Pierre Baspin prendra le large.
- A LIRE AUSSI
À Grand-Rivière Ghislaine Rémilien excelle dans l'art du "toufé titiri"
À Grand-Rivière Carine Marajo Léopoldie est la reine du flan piña colada
Fondok à Grand-Rivière : Émile Etifier, dit Yéyé, est un "mapipi bwa flo"