Marie-Josée Pérec, modèle d’une fresque jugée ratée en Mayenne

À gauche Marie-Josée Pérec en plein effort, à Atlanta, lors des JO de 1996. À droite la fresque réalisée à Cossé-le-Vivien le 04/12/2024.
C’est surtout le visage qui est critiqué : il ne ressemble pas à celui de la triple championne olympique d’athlétisme Marie-Josée Pérec. La fresque qui essuie tant de critiques a été réalisée par un graffeur, à la demande du maire de Cossé-le-Vivien, une commune de Mayenne, le 4 décembre dernier. L’artiste prend la chose avec humour ; il en...visage de faire des retouches. La Guadeloupéenne, quant à elle, est juste reconnaissance de l’initiative.

Marie-Josée Pérec a le vent en poupe cette année ! Près de trois décennies après ses exploits sur les pistes d’athlétisme, la Guadeloupéenne de 56 ans surfe sur une notoriété retrouvée, en particulier depuis les JO Paris 2024.
La voilà représentante d’une nation du sport, icône de mode, ou encore modèle dont on donne le nom à des infrastructures sportives.

Si l’athlète peut se réjouir de cette reconnaissance, un évènement a prêté à sourire, en ce début de mois de décembre : une fresque la représentant a été jugée ratée...

Un graffeur qui s’est loupé

La semaine dernière, Marie-Jo a été invitée dans une petite commune du département de la Mayenne, à Cossé-le-Vivien, où son nom a été donné à une piste d’athlétisme. Ce moment d'inauguration a été l’occasion d’un bain de foule ; jeunes et moins jeunes lui ont demandé des autographes et, elle, comme à son habitude, s’est montrée enjouée, fort sympathique et ouverte aux échanges.

C’est là qu’une fresque à l’effigie de la sportive a été dévoilée ; elle a été réalisée en direct durant la visite de la Championne, à la demande de la mairie.
Mais... grimaces dans l’assistance, critiques des habitants. L’image ne ressemble pas à son modèle.

Le graffeur, auteur de cette représentation, s’est inspiré de la course de la sportive aux JO de 1996 à Atlanta. Mais il admet lui-même que des retouches s’avèrent nécessaires ; il a promis de les faire.

Je ne suis pas un professionnel des visages. J'avais un petit stress avant de le faire (...) J'ai senti tout de suite que, par rapport à la photo de départ, il n'y avait pas une ressemblance totale avec le visage, c'est sûr. Voilà, ça arrive. Je ne prétends pas avoir un talent surdimensionné, un ego encore moins. Donc, je prends les critiques, je suis à l'écoute.

Maxime Dunas, artiste, graffeur de Laval (Interview France Bleu /France 3)

Le maire et l’artiste prennent la chose avec humour.
Marie Josée Pérec, pour sa part, s’est dite très satisfaite !

Une belle notoriété

Rappelons-le : la triple championne olympique a été omniprésente, en amont et pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024 ; en point d’orgue, elle a même été la dernière relayeuse de la flamme olympique, aux côtés du judoka Teddy Riner, lors de la cérémonie d’ouverture de cet évènement planétaire.

Revoir cette sportive de haut niveau, une femme au grand cœur, durant cette période, a ravi le public guadeloupéen.

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Dans l’Hexagone aussi, Marie-Josée Pérec est encensée, reconnue pour ses performances et vue comme un modèle.
C’est ainsi qu’en juin dernier, on l’a même vue en égérie de la mode, envoûtante dans une robe aux couleurs du drapeau tricolore ; c’est elle qui a clôturé le défilé Vogue World 2024.

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