Ils rêvent de médailles et certains pourraient même en décrocher. Plusieurs Calédoniens participent, au sein de la délégation française aux Jeux olympiques, qui se déroulent du 23 juillet au 8 août, à Tokyo. Que ce soit en natation, sur mer ou en escalade, ils vont tenter de briller lors de ces JO. NC la 1ère vous fait les présentations.
Thomas Goyard, le véliplanchiste qui se trouve au sommet de la vague
Un garçon dans le vent. Thomas Goyard ouvre le bal pour les Calédoniens en débutant ses JO dès dimanche 25 juillet. A 29 ans, le cagou d’adoption, il est né en Martinique, représente la France en RS:X. S’il n’a décroché que la 9e place aux mondiaux cette année, il avait terminé 3e en Australie en 2020.
S’il souhaite décrocher une médaille, il devra principalement se méfier du Néerlandais Kiran Badloe, double médaillé d’or aux championnats du monde 2019 et 2020, double médaillé d’or aux championnats d’Europe 2019 et 2021, bronze en 2020. Il est le favori de la compétition.
Bassa Mawem, le grimpeur qui vise les sommets
Il souhaite aller haut. A 36, Bassa Mawem vise une consécration de sa riche carrière avec ces Jeux olympiques. Champion de France d’escalade à cinq reprises entre 2013 et 2019, celui qui vit et travaille en Nouvelle-Calédonie en tant que directeur technique régional peut voir haut cette année.
Accompagné de son frère Mickaël, il vise en effet un podium à Tokyo. Et pour y arriver, il a tenu à s'économiser cette saison en ne participant qu’à seulement trois compétitions. Une tactique payante ? Réponse le 5 août.
Maxime Grousset, le nageur qui plonge dans le grand bain
Il s’est affirmé cette année comme le leader du sprint français. Maxime Grousset, 22 ans, sort d’une saison solide. En mai, aux championnats d'Europe, il a cassé la barrière des 48 secondes pour sa première finale internationale en grand bassin sur 100 mètres nage libre.
Dans le bassin de Chartres, le mois suivant, il a confirmé son niveau de performances du moment. Dès les séries, qu'il a dominées en 47 sec 99. Puis en finale, remportée en 47 sec 89, nouveau record personnel pour un centième. En pleine confiance, le natif de Nouméa a toutes les cartes en main pour réaliser de grandes olympiades avec l’équipe de France de natation.
Lara Grangeon, la nageuse qui se sent libre dans l’eau
Un beau parcours depuis les bébé-nageurs à Nouméa. Lara Grangeon affiche depuis ses premières brasses à 5 ans une détermination de championne. Et ça paye. A 29 ans, la nageuse calédonienne compte 52 titres nationaux et dispute ses 3e JO. Avec un objectif en tête : décrocher une médaille qui lui a échappé lors des deux précédentes éditions.
Et pour y parvenir, Lara Grangeon s’est plongée dans une nouvelle discipline : la nage en eau libre. Avec succès, puisque la nageuse a décroché, à la mi-mai cette année, une médaille d’argent au championnat d’Europe de natation sur 25 km, une quatrième place au 5 km et une huitième place au 10 km, distance sur laquelle elle est engagée pour ces JO de Tokyo.
Yolaine Yengo, la rugbywoman qui espère changer de rôle
Elle ne vit son rêve qu’à moitié. La joueuse de rugby à 7 Yolaine Yengo, 28 ans, participe bien à ces JO mais dans un rôle particulier, celui de réserviste. L’ancienne championne du monde universitaire en 2016 s’est donc envolée à Tokyo avec ses coéquipières mais ne sera pas sur le terrain. Pas de quoi démoraliser la Maréenne qui a assuré se tenir prête à intervenir en cas de défaillances chez les titulaires.