Vous êtes favorable à un arrêté de servitude d’intérêt public concernant mon terrain de Séguineau, alors que j’avais proposé il y a 6 mois une transaction à la CTM, transaction acceptée et validée par un vote de l’assemblée territoriale, mais jusqu’à présent refusée d’être exécutée par le président de l’exécutif.
"Où est la démocratie ?"
225 000 euros, c’est le montant de l’indemnisation qui a en effet été votée par une majorité d’élus de l’assemblée de la Collectivité Territoriale de Martinique le 11 juin 2020, tandis que les nouvelles canalisations sont en souffrance depuis plus de 10 ans.
Dans sa lettre, le béké Bernard Bally qui se demande "pourquoi tant de haine, tant de racisme ?" et "où est la démocratie", met en garde le préfet du territoire.
Je doute, en l’état des procédures engagées et de votre nouvelle solution improvisée de servitude d’intérêt public, que la situation n’aboutisse rapidement et à moindre coût, condamnant ainsi la population martiniquaise à subir une nouvelle période de privations d’une eau si essentielle surtout dans les circonstances actuelles.
Le propriétaire invite donc Stanislas Cazelles à "reconsidérer" la situation "dans l’intérêt général d’une résolution urgente" écrit-il et "d’insister plutôt sur la mise en œuvre des solutions engagées depuis longtemps maintenant".
Bernard Bally ajoute :
Malgré ma bonne foi et mon ardent souhait d’une solution rapide avec gestes forts et malgré la décision votée par l’Assemblée de Martinique, aucune solution n’a été mise en œuvre par la CTM.
Décision très attendue du préfet
Dans ce dossier qui pénalise plus de 100 milles abonnés du centre et sud de Martinique, la balle est désormais dans le camp du représentant de l'Etat, Stanislas Cazelles, dont la décision est très attendue, à l’approche du prochain carême.