Des professeurs de l'université redoutent la réintégration des trois mis en cause du Ceregmia

Université des Antilles campus de Schoelcher en Martinique
Plusieurs membres de la communauté universitaire de Martinique ont manifesté leur mécontentement sur les réseaux sociaux, mais aussi dans la presse. Ils redoutent la réintégration des trois professeurs d'université mis en cause dans le dossier de détournements de fonds au Ceregmia.
La tension est à nouveau palpable au pôle Martinique de l’université des Antilles. La possible réintégration des trois professeurs d'université, Fred Celimène, Kinvi Logossa, et Eric Carpin mis en cause dans le dossier de détournements de fonds au Ceregmia, (laboratoire de recherche) ne passe pas.


La semaine dernière (mardi 20 février), leurs avocats ont réclamé la levée du contrôle judiciaire dont ils faisaient l’objet, s’appuyant sur la décision du Conseil d’État qui avait le 8 novembre dernier annulé leurs licenciements.

La doyenne de la fac de lettres et également membre du Conseil d’Administration est en colère, "apaisement voudrait dire tout arrêter ? Qu'est-ce que c'est que ça ?"

, interroge Cécille Berthin-Elisabeth. 

La cour d’appel doit rendre son jugement le 13 mars prochain. La levée du contrôle judiciaire permettrait aux trois mis en examens de regagner leur poste à l’Université des Antilles.

(Re)voir le reportage avec des images de François Marlin : 
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